Chaque trait de mon pinceau est l'aboutissement de l'énergie la plus profonde de mon cœur
Le Blog du Rite Français
Un vieillard majestueux aux cheveux et aux vêtements blancs, assis sur un trône de feu entouré de ténèbres où il plonge un compas d'or.
« l'Ancien des jours s'assit. Son vêtement était blanc comme de la neige, et les cheveux de sa tête purs comme de la laine... » Livre de Daniel 7, 9
* * *
William Blake est un peintre, graveur et poète anglais, né à Londres en 1757, décédé en 1827. Il est l'auteur de nombreux recueils de poèmes qu'il illustra lui-même : Esquisses poétiques, Chants d'innocence (1789), Chants d'expérience (1794), l'Agneau et le Tigre,... L'ancien des jours illustre le frontispice de son poème Europe, une prophétie (1794) .
Mystique, visionnaire, anti-conformiste, son œuvre s'appuie sur une mythologie complexe, une cosmogonie fantastique qui fut parfois qualifiée, à son époque, d'hallucinatoire. Il récusait l'idée du « grand horloger », du Dieu géomètre, ainsi que celle du Dieu violent et autoritaire de l'Ancien Testament. L'Ancien des jours est un Dieu de sa mythologie personnelle. Sous le nom d'Urizen, il représente l'ordre rationnel et matérialiste qui contraint l'Humanité.
Contrairement à une idée reçue il ne semble pas avoir appartenu au monde maçonnique. Considéré comme un pré-romantique du fait de son refus du néo classicisme et de l'académisme anglais du XVIIIème, son œuvre, hors norme, porte en germe le mouvement symboliste.
Gide dira de lui : "L’astre Blake étincelle dans cette reculée région du ciel où brille aussi l’astre Lautréamont. Lucifer radieux, ses rayons revêtent d’un éclat insolite les corps misérables et glorieux de l’homme et de la femme"
Son œuvre poétique et picturale, par sa richesse symbolique et sa complexité, est considérée par certains critiques comme une anticipation de la psychanalyse de Carl G. Jung.
760ème article
* * *
Pour terminer le neuvième mois de l'Année de Vraie Lumière voici une petite énigme que je vous soumets.
L'œuvre ci-dessous illustre parfois des travaux maçonniques.
Qui est son auteur ? Quel est son titre ? Quelle est l'année de sa création ?
Qu'en penser au plan symbolique ?
A vos réponses et commentaires par mail à l'adresse tvfbb... (voir bandeau en fin d'article)
Quelques Frères s'interrogent sur la longue règle qu'HL tient contre lui. Il s'agît d'un instrument de mesure appelé canne ou règle qui, au Moyen-âge, est l'outil de celui qui conçoit l'œuvre et en trace les plans, le magister operarium. Le mot architecte n'est pas encore utilisé - cf les articles de J.-M. Mathonière et de L. Bastard cités dans le post du 27 octobre.
Cet outil est composé des cinq unités de mesure qui constituent la Quine des bâtisseurs. Voir illustration ci-dessous.
* A proprement parler, il ne s'agit pas d'une progression arithmétique mais d'une progression récurrente linéaire. Merci à notre TVF Bernard R. qui nous a éclairé sur les progressions.
Notre F. Vincent nous pose la question suivante :
A la relecture du rituel et de votre article, je reste encore incertain sur le troisième pas, à aucun moment n'est mentionné l'équerre simple, si ce n'est au rituel de Compagnon, qui précise que c'est le pas du repos. Il serait donc plutôt logique -de mon humble point de vue- de terminer en double équerre.
Question pertinente, car il est fréquent de voir des FF. hésiter pour effectuer le dernier pas.
En fait il faut se souvenir, et c'est valable pour les trois grades, qu'avant de faire les pas, nous sommes à l'ordre, les pieds formant une équerre simple.
A la fin du troisième pas nous devons nous retrouver très exactement dans la même position qu'au départ, celle de l'ordre. La position d'arrivée du troisième pas est directement l'équerre simple, sans passer par la double équerre pour éviter toute contorsion ou demi pas supplémentaire.
article n° 754
Vendredi 7 octobre 2016, présentation d'un morceau d'architecture intitulé :
« La Parole et l'Harmonie »
Rappelons en attendant, les dix règles qui président à la prise de parole en Loge :
Attention :
— Les présentation de travaux d'Apprentis, de planches de Compagnons et de morceaux d'architecture de Maître obéissent à des règles différentes.
Voir ci-contre,
à la suite de l'article du jour