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Ces édifices sont elles un point de départ pour la FM opérative ?
Sont-elles un élément d’une progression qui se retrouve dans la FM spéculative ?
Ne sont elles pas incontournables des deux FM au regard de leur force symbolique ?
Elles ne sont pas un édifice en tant que tel mais une distinction hiérarchique de la religion chrétienne et l’on retrouve des cathédrales romanes avant les cathédrales gothiques.
Elles sont basées sur un tracé régulateur et des formes géométriques simples qui sont le carré, le triangle, le carré long et le cercle. Les anciens ne possédant pas de système de mesure autre que la canne, la pige les coudées et autres, travaillaient par report de ces figures pour parvenir au plan de l’édifice.
L’édifice est construit avec les quatre outils de base l’équerre, le compas, la règle et le niveau.
L’art gothique qui apparaît au XIIe siècle n’est pas un art barbare comme le mot goth pourrait le laisser penser, mais un art dont l’origine est le mot cot qui signifie la lumière.
Pourtant, l’opposition fut grande lorsque le roman marqua le pas sur le gothique. St Augustin enseignait que la découverte de la liberté n’est pas un privilège et Abélard entraîna ses élèves à s’opposer au dogme en prônant l’idée que la foi découle de la raison et non le contraire. Mais la résistance fut grande de rester dans la sobriété et l’absence de décoration qui favorisent le recueillement ce que Bernard de Clervaux et d’autres défendaient.
Ce n’est qu’au début du XIIe siècle avec l’abbé Suger puis l’ordre de Cluny que l’esprit de ce qui allait être le gothique apparut. Les cathédrales devinrent les livres de pierre décrits par Jean Pierre Baillard qui exaltèrent la lumière tout en constituant une somme de symboles que seuls les initiées pouvaient déchiffrer. Le but poursuivi par les constructeurs était de vaincre l’angoisse en recherchant des valeurs stables et durables grâce au symbolisme. Ces constructeurs possédaient le savoir et se le transmettaient secrètement regroupés en guildes ou en loges. On retrouve dans leur œuvre le symbolisme de la pierre, de sa taille, des outils mais aussi celui du plan et des nombres.
Il y avait le symbolisme pour les initiés qui peuvent lire ou déchiffrer selon qu’ils se placent à un endroit précis ou qu’ils suivent un cheminement dans l’église.
Pourquoi un vitrail de la cathédrale de Chartres éclaire-t-il un endroit de la nef qu’à un seul moment de l’année ? Le solstice d’été. Personne n’a pu répondre avec certitude à cette énigme. Cependant, ces constructeurs et leurs secrets ont existés depuis l’origine des temps ou, à tout le moins, bien avant les bâtisseurs de cathédrales.
Lorsque l’homme a cessé d’être un nomade, il a cherché à élever des temples. L’on remonte ainsi au moins jusqu’au temple de Salomon dix siècles avant Jésus Christ.
Au Ve siècle de notre ère, on trouve trace des collèges de constructeurs.
Au VIe siècle les maîtres Comacins ont fondé l’école de Come et avaient trois degrés en leur sein : A, C, M.
Bien d’autres exemples existent encore. Les cathédrales seraient donc, ainsi, un symbole dans un immense progression dans le temps. Avant elles il y avait les églises, et bien avant, il y avait les temples. L’esprit initiatique existait de tous temps chez ceux qui construisaient et possédaient le savoir. Il fallait appartenir au groupe pour connaître le tour de main. Tous leurs édifices représentent la symbolique de la pierre et de sa taille. Cette pierre qui a vécu dans la terre et qui a subi le feu intérieur, cette pierre qui apparaît à toutes les époques : celle de la religion druidique, celle de la Mecque ou celle qu’évoque René Guenon : la pierre angulaire. Le symbolisme de ces édifices ne part donc pas des cathédrales. Avant l’époque médiévale, le plan était le rectangle avec trois enceintes tel le temple de Salomon précisément décrit dans le livre des Rois. Puis apparaît, ensuite, le carré long et après lui la croix. Cette idée de progression qui passe par les cathédrales parait répondre à la symbolique de l’histoire de la maçonnerie. Elle est, pour certains née avec les bâtisseurs de cathédrales mais elle regorge de symboles d’époques antérieures au moins dix siècles avant notre ère. Nous retrouvons dans la loge la pierre, la lumière les nombres et d’autres encore.
L’élévation de la pensée et la possession des secrets ont permis celle des temples, des églises et la réflexion de notre époque vers la lumière. Le cercle sert de tracé régulateur, c’est l’éternité et son centre devient le principe générateur. Le triangle équilatéral est celui de la divinité car il possède toutes les perfections. Les nombres permettent la construction et ne parlent que par énigmes forçant l’élève à chercher. Le sens intérieur se voile dans l’obscurité et ne peut être compris que par celui qui cherche. Les mesures issues des nombres se retrouvent depuis la nuit des temps au delà de tous les systèmes de mesures dans la divine proportion, celle qui crée l’harmonie. Le nombre d’or est obtenu par le rectangle double du carre, ses diagonales et le cercle et ce quel que soit le système de mesure utilisé. Les anciens possédaient l’harmonie des proportions sans système métrique grâce au report des figures géométriques simples et à la loi des nombres. La symétrie n’existait pas au centimètre prés mais elle existait dans les proportions. Toute cette progression a donné naissance à la FM spéculative dont le début serait marqué par les constitutions d’Anderson qui indiquent que le premier FM serait Adam. Une naissance basée sur un retour en arrière. Il faut, cependant, relativiser car avant cette époque des maçons spéculatifs avaient rejoint les opératifs. Les manuels d’architecture montrent qu’au delà de l’édifice, les constructeurs se livraient à des recherches philosophiques.
Pourrait il en être autrement ? Que penser de tout cela ?
Certainement que le symbole et la symbolique des édifices, qu’ils soient cathédrales ou pas, sont les dénominateurs communs à toute cette évolution. Qu’il faut garder à l’esprit que la recherche de la lumière doit tendre vers celle de la divine proportion qu’elle soit de la pierre ou de l’esprit.
D’ailleurs, notre temple n’est-il pas une synthèse de l’obscurité des premiers temples favorisant le recueillement et de l’ouverture des cathédrales favorisant la recherche vers la lumière ?
J’ai dit.
Sont-elles un élément d’une progression qui se retrouve dans la FM spéculative ?
Ne sont elles pas incontournables des deux FM au regard de leur force symbolique ?
Elles ne sont pas un édifice en tant que tel mais une distinction hiérarchique de la religion chrétienne et l’on retrouve des cathédrales romanes avant les cathédrales gothiques.
Elles sont basées sur un tracé régulateur et des formes géométriques simples qui sont le carré, le triangle, le carré long et le cercle. Les anciens ne possédant pas de système de mesure autre que la canne, la pige les coudées et autres, travaillaient par report de ces figures pour parvenir au plan de l’édifice.
L’édifice est construit avec les quatre outils de base l’équerre, le compas, la règle et le niveau.
L’art gothique qui apparaît au XIIe siècle n’est pas un art barbare comme le mot goth pourrait le laisser penser, mais un art dont l’origine est le mot cot qui signifie la lumière.
Pourtant, l’opposition fut grande lorsque le roman marqua le pas sur le gothique. St Augustin enseignait que la découverte de la liberté n’est pas un privilège et Abélard entraîna ses élèves à s’opposer au dogme en prônant l’idée que la foi découle de la raison et non le contraire. Mais la résistance fut grande de rester dans la sobriété et l’absence de décoration qui favorisent le recueillement ce que Bernard de Clervaux et d’autres défendaient.
Ce n’est qu’au début du XIIe siècle avec l’abbé Suger puis l’ordre de Cluny que l’esprit de ce qui allait être le gothique apparut. Les cathédrales devinrent les livres de pierre décrits par Jean Pierre Baillard qui exaltèrent la lumière tout en constituant une somme de symboles que seuls les initiées pouvaient déchiffrer. Le but poursuivi par les constructeurs était de vaincre l’angoisse en recherchant des valeurs stables et durables grâce au symbolisme. Ces constructeurs possédaient le savoir et se le transmettaient secrètement regroupés en guildes ou en loges. On retrouve dans leur œuvre le symbolisme de la pierre, de sa taille, des outils mais aussi celui du plan et des nombres.
Il y avait le symbolisme pour les initiés qui peuvent lire ou déchiffrer selon qu’ils se placent à un endroit précis ou qu’ils suivent un cheminement dans l’église.
Pourquoi un vitrail de la cathédrale de Chartres éclaire-t-il un endroit de la nef qu’à un seul moment de l’année ? Le solstice d’été. Personne n’a pu répondre avec certitude à cette énigme. Cependant, ces constructeurs et leurs secrets ont existés depuis l’origine des temps ou, à tout le moins, bien avant les bâtisseurs de cathédrales.
Lorsque l’homme a cessé d’être un nomade, il a cherché à élever des temples. L’on remonte ainsi au moins jusqu’au temple de Salomon dix siècles avant Jésus Christ.
Au Ve siècle de notre ère, on trouve trace des collèges de constructeurs.
Au VIe siècle les maîtres Comacins ont fondé l’école de Come et avaient trois degrés en leur sein : A, C, M.
Bien d’autres exemples existent encore. Les cathédrales seraient donc, ainsi, un symbole dans un immense progression dans le temps. Avant elles il y avait les églises, et bien avant, il y avait les temples. L’esprit initiatique existait de tous temps chez ceux qui construisaient et possédaient le savoir. Il fallait appartenir au groupe pour connaître le tour de main. Tous leurs édifices représentent la symbolique de la pierre et de sa taille. Cette pierre qui a vécu dans la terre et qui a subi le feu intérieur, cette pierre qui apparaît à toutes les époques : celle de la religion druidique, celle de la Mecque ou celle qu’évoque René Guenon : la pierre angulaire. Le symbolisme de ces édifices ne part donc pas des cathédrales. Avant l’époque médiévale, le plan était le rectangle avec trois enceintes tel le temple de Salomon précisément décrit dans le livre des Rois. Puis apparaît, ensuite, le carré long et après lui la croix. Cette idée de progression qui passe par les cathédrales parait répondre à la symbolique de l’histoire de la maçonnerie. Elle est, pour certains née avec les bâtisseurs de cathédrales mais elle regorge de symboles d’époques antérieures au moins dix siècles avant notre ère. Nous retrouvons dans la loge la pierre, la lumière les nombres et d’autres encore.
L’élévation de la pensée et la possession des secrets ont permis celle des temples, des églises et la réflexion de notre époque vers la lumière. Le cercle sert de tracé régulateur, c’est l’éternité et son centre devient le principe générateur. Le triangle équilatéral est celui de la divinité car il possède toutes les perfections. Les nombres permettent la construction et ne parlent que par énigmes forçant l’élève à chercher. Le sens intérieur se voile dans l’obscurité et ne peut être compris que par celui qui cherche. Les mesures issues des nombres se retrouvent depuis la nuit des temps au delà de tous les systèmes de mesures dans la divine proportion, celle qui crée l’harmonie. Le nombre d’or est obtenu par le rectangle double du carre, ses diagonales et le cercle et ce quel que soit le système de mesure utilisé. Les anciens possédaient l’harmonie des proportions sans système métrique grâce au report des figures géométriques simples et à la loi des nombres. La symétrie n’existait pas au centimètre prés mais elle existait dans les proportions. Toute cette progression a donné naissance à la FM spéculative dont le début serait marqué par les constitutions d’Anderson qui indiquent que le premier FM serait Adam. Une naissance basée sur un retour en arrière. Il faut, cependant, relativiser car avant cette époque des maçons spéculatifs avaient rejoint les opératifs. Les manuels d’architecture montrent qu’au delà de l’édifice, les constructeurs se livraient à des recherches philosophiques.
Pourrait il en être autrement ? Que penser de tout cela ?
Certainement que le symbole et la symbolique des édifices, qu’ils soient cathédrales ou pas, sont les dénominateurs communs à toute cette évolution. Qu’il faut garder à l’esprit que la recherche de la lumière doit tendre vers celle de la divine proportion qu’elle soit de la pierre ou de l’esprit.
D’ailleurs, notre temple n’est-il pas une synthèse de l’obscurité des premiers temples favorisant le recueillement et de l’ouverture des cathédrales favorisant la recherche vers la lumière ?
J’ai dit.
O. T. 1er surveillant