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8 mai 2015 5 08 /05 /mai /2015 10:10
Le Vénérable reçoit de midi à minuit

Recevoir des visiteurs est, pour les Frères d'une Loge, un immense plaisir et un grand honneur. Le Maître de la Loge ne peut être qu'heureux d'accueillir des Frères étrangers de qualité, qui vont illuminer par leur présence l'Orient et les colonnes. Mais toujours soucieux de la parfaite harmonie des travaux, il doit veiller à ce que les Visiteurs se sentent parfaitement à l'aise et surtout ne soient jamais mis dans l'embarras.

Pour lui faciliter la tache et lui éviter tout stress, nous nous permettons de vous susurrez quelques conseils fort simples qui ne font que reprendre des règles élémentaires (nous ne doutons pas un instant de votre parfaite connaissance des usages, mais il peut être bon de les rappeler) dont le respect vous évitera d'ajouter des nœuds dans la houppe dentelée et d'être le cafouilleux de service avec tous les désagréments que cela peut entrainer.

Le voussoiement étant de rigueur en Loge, nous vous dirons donc "vous" dans les propos qui suivent.

Mini guide du visiteur chez les Meuniers de la Tiretaine.

— Donnez au Maître des cérémonies, avant l'entrée en Loge, votre nom, votre qualité, votre grade, le nom de votre Loge. Le MdC en a besoin pour la suite et le Secrétaire vous remerciera de lui faciliter la rédaction de sa planche.

— Rappelez-vous, à chaque instant, que nul ne peut prendre la parole en Loge sans l'avoir demandée et que seul le Maître de la Loge a le pouvoir de vous la donner.

— Mettez vous, sans barguigner, à la place que vous indique le Maître des Cérémonies. C'est sa mission, vous le mettriez dans un grand embarras en ne respectant pas sa consigne.

— Si le Vénérable demande au Maitre des cérémonies de vous conduire à l'Orient. Respectez sa demande, sans manifester, vous le désobligeriez gravement en refusant. De toutes façons vous ne pouvez rien dire puisque la parole ne vous a pas été donnée !.

— Si vous êtes un Vénérable en exercice, n'oubliez pas d'enlever l'équerre de votre sautoir et de la mettre dans la poche de votre tablier. (Problème de symbolique, nous en reparlons quand vous voudrez).

— Si vous portez les attributs d'un dignitaire de l'Ordre votre place est à l'Orient, coté Nord, sous la Lune et nulle part ailleurs.

— Au moment des Honneurs maçonniques, le maître des cérémonies va annoncer à haute et intelligible voix les visiteurs. A l'énoncé de votre nom, levez-vous, mettez-vous à l'ordre et rasseyez-vous en faisant le signe (celui de votre rite). Ne dites-rien. Le Vénérable ne vous a pas donné la parole.

— Si les Honneurs maçonniques se déroulent différemment (c'est dommage!), suivez les consignes données par le Vénérable.

— Si vous constatez une anomalie, une erreur, une bourde pendant la Tenue, n'en dites rien, ne faites aucune remarque, même à voix basse (attention certains jeunes Vénérables ont l'ouïe fine !). Mettez votre remarque dans la poche de votre tablier et n'y pensez-plus.

— Au tout début de la fermeture des travaux, le Maître de la Loge demande si "les Frères n'ont rien à proposer..", c'est le moment de solliciter l'autorisation de prendre la parole. Levez la main en regardant le Surveillant de votre colonne, c'est lui qui la demandera au Vénérable. Lorsque celui-ci vous la donnera, levez-vous, mettez-vous à l'ordre (de votre rite) et commencez votre intervention par "Très Vénérable". Présentez les salutations (chaleureuses, fraternelles...) de votre Loge et de son Vénérable maître. Si vous le désirez, vous pouvez faire quelques commentaires (agréables de préférence) sur les travaux auxquels vous venez de participer et inviter le Vénérable à visiter votre Atelier.

A suivre...

 

Le Vénérable reçoit de midi à minuit

Pour tout courrier, merci de l'adresser à l'auteur du blog à l'adresse suivante :

 

Le Vénérable reçoit de midi à minuit
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RF BB T.V.F.B.B. - dans Rite Français
20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 11:32
Rituel - IV ... aujourd'hui   (fin)

Le livret,

édition de décembre 2013

Cette dernière édition, seule autorisée dans notre obédience se réfère au Régulateur de 1801 mais a été reprécisée par la Loge d'instruction Philibert de l'Orme, d'après les textes historiques.

Comme pour toute pièce de théâtre ce livret comprend le texte des dialogues, accompagné de nombreux commentaires en italiques qui correspondent aux didascalies, ces notes que les auteurs de pièce de théâtre ajoutent à leur texte pour donner des indications de décor et de mise en scène. (Feydeau)

Le livret comporte en outre des annexes sur les déplacements en Loge, la prise de parole, l'entrée en Loge,  la liste du matériel nécessaire pour l'ouverture et la fermeture des travaux. La préparation de la Loge fait l'objet d'un chapitre particulier abondamment illustré ainsi que les préliminaires à la réception et une description détaillée de la chambre des réflexions.

Le régulateur de 1801 comporte les mêmes dispositions, la décoration de la Loge faisant l'objet d'un fascicule séparé intitulé "Cahier de l'Architecte-préparateur".

 

La comparaison de notre dernier rituel et du Régulateur de 1801est intéressante, je me limiterai à quelques remarques :

—  Les éléments fondamentaux de notre rite, les invariants, sont strictement respectés, c'est l'essentiel et justifie la référence au Régulateur.

— les écarts portent sur la mise en œuvre, la forme, jamais le fond. Il faut garder à l'esprit que deux siècles séparent la rédaction des deux textes,

— dans la version 2013, il existe quelques incohérences qui ne sont pas dramatiques (exemple : entrée en Loge). Elles sont seulement regrettables et mettent à mal l'harmonie des travaux, mais aucun risque de recevoir la voute étoilée sur le coin de la figure.

— par contre, il existe une différence notable sur l'importance donnée à la procédure d'admission.

Nos Frères, au XVIIIème étaient apparemment très soucieux de ne pas recruter n'importe qui.

Voici ce que dit le Régulateur de 1801 dans son Avant-propos :

 

L'Ordre des Francs-Maçons est une association d'hommes sages et vertueux, dont l'objet est de vivre dans une parfaite égalité, d'être intimement unis par les liens de l'estime, de la confiance et de l'amitié, sous la dénomination de Frères, et de s'exciter les uns et les autres à la pratique des vertus.

[...] Il est de la sagesse et de l'intérêt de toutes les Loges de n'admettre à la participation de nos mystères, que des sujets dignes de partager tous ces avantages, capables d'atteindre le but proposé, et dont elle n'aient point à rougir aux yeux des Maçons de tout l'Univers.

[...] la Loge se rendant, par l'admission du sujet, moralement garante, envers tous les Maçons, des qualités que cette admission doit faire présumer en lui.

 

Le premier chapitre qui fait suite à l'avant-propos, intitulé "Section première -Des Préalables", décrit de façon précise, minutieuse, sur huit pages !, selon une logique rigoureuse, la procédure de recrutement et d'admission d'un profane.

 

A la lecture de ce texte, nous comprenons mieux, la vocation et l'usage du sac aux propositions, le rôle actif des membres de la Loge, la gestion et l'usage des enquêtes, le rôle de l'Orateur, etc.

 

Il serait peut-être intéressant, c'est une simple suggestion, que ce sujet fasse l'objet un jour d'une étude par la Loge et ce sans contrevenir bien sûr à notre rituel qui de toutes façons est bien peu disert sur le sujet.

 

****

 

Né au début du XVIIIème siècle des pratiques de la première Grande Loge maçonnique qui a été créée en Angleterre, le rite que nous pratiquons est arrivé jusqu'à nous sans subir les influences d'autres rites apparus par la suite, préservant ainsi les éléments symboliques fondamentaux.

 

Ce qui a fait dire, à juste titre, au F:. Edmond Mazet :

Il est [le rite français] pour ainsi dire la Maçonnerie à l'état chimiquement pur.

 

Ce rite que nous pratiquons sous la dénomination de Rite Français après avoir porté le nom de Rite Moderne, est le rite maçonnique le plus ancien.

En le pratiquant, nous portons la grande responsabilité de préserver ce patrimoine symbolique qui nous a été transmis  en veillant à ne jamais l'altérer.

Rituel - IV ... aujourd'hui   (fin)
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RF BB T.V.F.B.B. - dans Rite Français
12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 11:44

Après avoir étudié l'origine de notre Rituel, voyons ce que nous dit ce dernier à propos du déroulement de nos Assemblées.

Rituel - III... une pièce de théâtre ?

La Tenue est une cérémonie ordonnancée avec une extrême précision comme une pièce de théâtre, une tragédie antique, je dirais même une tragédie grecque, avec un texte, des acteurs, des costumes, un décor, une mise en scène, une scénographie.

 

La pièce que nous allons jouer ce soir

La Tenue va se dérouler en trois actes.

Avant le lever de rideau, la Loge est dans la pénombre.

Sur l'autel du Vénérable brille une veilleuse rouge  (élément fondamental du rite).

 

Acte ICréation de la Loge, sa sacralisation :

— premier tableau : fondation de la Loge par le premier coup de maillet accompagné de la formule "En Loge", illumination de celle-ci à partir de la veilleuse (moment symbolique fort) ; l'espace sacré est délimité par la déambulation du M. de C. ; le tableau de Loge est dévoilé ; le Volume de la Sainte Loi ouvert.

— deuxième tableau : les ténèbres sont maintenus hors de la Loge arme au poing (Loge couverte), vérification de l'absence de profane, d'intrus dans la Loge.

— troisième tableau : le temps devient sacré (à quelle heure..., quelle heure... ?), les travaux sont ouverts à la gloire du GADLU.

On y applaudit ! l'acte I s'achève par des acclamations (batterie, vivat...).

La Loge est devenue un espace sacré.

 

Acte II

1) admission d'un profane, moment majeur dans la vie maçonnique, cérémonie de passage des ténèbres à un espace sacré où règne la lumière :

— premier tableau : préparation du profane hors Loge, préparation de la Loge, ultime consentement de la Loge,

— deuxième tableau : introduction brutale du profane aveugle dans la Loge, passage sous le bandeau (1er temps), révélation du nom du parrain.

— troisième tableau : les trois voyages, purification par l'eau (2ème voyage), par le feu (3ème voyage).

— quatrième  tableau : passage sous le bandeau (2ème temps), question éthique (où est le bien ?), épreuve du sang, épreuve du calice d'amertume.

— cinquième tableau : obligation, sur le Volume de la Loi sacrée, devant le GADLU. Garder les secrets. Aimer ses frères

— sixième tableau : la fin des épreuves, la Lumière enfin accordée au Néophyte.

— septième tableau : remise du tablier (l'homme est condamné au travail), des gants blancs (honnêteté, pureté des actions), révélation des premiers secrets, le mot du maçon, les signes et attouchements, l'utilisation des premiers outils.

— huitième tableau, la Loge applaudit le nouvel Apprenti (acclamation), réponse de celui-ci, adresse de l'Orateur au nouvel Apprenti.

— neuvième tableau, instruction du grade, explication, par le deuxième Surveillant du Tableau de Loge.

 

Le nouvel Apprenti est alors placé au premier rang en tête de la colonne du Nord, place la plus proche de la pierre brute du pavé mosaïque.

Mais la cérémonie d'initiation n'est pas terminée, elle ne le sera qu'après l'intégration du nouvel Apprenti au sein de la Loge au troisième acte.

2) En l'absence d'une cérémonie de passage, lecture de l'instruction au grade d'apprenti et/ou présentation de travaux à la gloire du GADLU.

 

Acte III

Fin de la phase d'initiation par l'intégration du nouvel Apprenti, fermeture des travaux.

— premier tableau : point culminant de la Tenue avec la chaine d'union à mains nues, manifestation tangible de l'amour fraternel qui nous unit (phase spirituelle). Le nouvel Apprenti est  intégré dans la chaîne.

— deuxième tableau : circulation du tronc de bienfaisance, amour fraternel sous la forme d'espèces sonnantes et trébuchantes (phase matérielle).

— troisième tableau, arrêt du temps sacré, de ce fait l'espace de la Loge perd immédiatement son caractère sacré, déclaration de la fermeture des travaux.

On y applaudit par trois fois, extinction des feux, le tableau de Loge est caché aux regards de tous.

— sortie en cortège vers la Salle humide.

 

Rideau

La Loge est à nouveau dans la pénombre.

La veilleuse brille toujours.

 

à suivre...

Rituel - III... une pièce de théâtre ?

Enigme : Un Frère célèbre... difficile à identifier (une seule bonne réponse à ce jour)..

Voici quelques indices supplémentaires :

— où l'on découvre que la mer est... salée,

— mes œuvres sont exposées dans plusieurs très grands musées (Paris, Rome, Venise,...),

— Woody Allen, Paolo Conte, Tim Burton, Umberto Eco étaient de mes amis,

— J'ai vécu, entre autres, en Argentine; à Londres, en Suisse,...

— de l'Inutilité !

Rituel - III... une pièce de théâtre ?

685ème article

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RF BB T.V.F.B.B. - dans Rite Français
8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 08:51

Dans l'article du 15 février, intitulé : « Rituel, en Franc-maçonnerie de quoi parlons-nous ? » nous avions essayé d'apporter quelques éclairages sur le sens du mot "rituel". Cet article est la première partie d'un travail présenté en Loge, sous le titre « Le Rituel ».

Voici la deuxième partie « D'où vient notre rituel ? », nous allons tenté de percé le mystère de son origine.

Rituel II -  Origine

D'où vient notre rituel ?                                                     

Sur la page de titre du rituel que nous utilisons, nous pouvons lire :

Rite français,

selon le Rituel de 1785 imprimé en 1801 sous le titre de

Régulateur du Maçon.

Cette formule est claire, sans ambigüité  sur notre filiation maçonnique. Mais elle mérite quand même quelques explications, qui nous permettront d'en savoir un peu plus sur l'origine de notre Rite.

 

Plongeant ses racines dans les sociétés de métiers, les guildes, les corporations, à la base de la Franc-maçonnerie opérative, la Franc-maçonnerie spéculative est née dans les Iles britanniques à la fin du XVIIème siècle.

Elle est apparue en Europe et en particulier en France, entre 1720 et 1725. Sous l'influence de britanniques, marins, commerçants, notables émigrés pour des raisons politiques ou religieuses, des Loges sont créées sur notre territoire.

Ces Loges travaillent  selon le rituel  en usage dans les Loges anglaises, c'est celui de la Grande Loge de Londres et de Westminster, première grande Loge créée  le 21 juin 1717, jour de la Saint Jean-Baptiste,  dans la Taverne l'Oie et le Gril, de l'union de quatre Loges.

Il faut se  rappeler qu'à cette époque le rituel est non écrit. Nous sommes sur la transmission strictement orale d'une tradition. Les Francs-maçons utilisent une technique particulière très ancienne, que l'on appelle l'art de mémoire (ars memoriae) qui s'appuie sur un ensemble de dessins, le Tableau de Loge.

Il faut attendre 1730 et les révélations de Samuel Prichard avec la publication de "La Maçonnerie disséquée" à Londres, pour disposer d'un rituel écrit complet. Cette divulgation sauvage fit scandale à l'époque, mais nous permet de découvrir des éléments fondamentaux du rite pratiqué :

— le mot du maçon,  J...

— disposition des colonnes (J coté nord)

— position du plateau du deuxième surveillant, au nord devant J,

— les trois grandes lumières (le soleil, la lune, le maître de la Loge),

— position des trois grands chandeliers (le soleil au Sud-Ouest, la lune au Nord-Est, le maître de la Loge au Sud-Est).

 

Au fil des années sur le continent, le rituel va subir diverses influences (philosophiques, religieuses, politiques, mythiques...) de la société française. Ces influences ne vont pas modifier les fondamentaux du rituel qui vont rester strictement conformes aux sources anglaises, mais vont agir sur la façon de mettre en œuvre les cérémonies, avec l'apparition d'un vocabulaire propre ne correspondant pas toujours aux mots anglais d'origine :

port de l'épée, création de l'office d'Orateur, déroulement des agapes...

 

Selon P. Mollier, le Rite Français est issu d'une alchimie subtile qui va unir les usages d'une maçonnerie opérative britannique et des éléments du patrimoine des anciennes sociabilités françaises.

D'autres divulgations nous permettent de suivre l'évolution du Rite au cours du XVIIIème siècle.

Quelques exemples :

— 1737, le rapport circonstancié du Lt général de police de Paris, René Hérault sur l'intégralité d'une initiation,

— 1744, Le secret des Francs maçons de l'Abbé Pérau,

— 1751, Le catéchisme des Francs-maçons de Louis Travenol (Léonard Gaba-non) illustré de gravures représentant l'initiation, l'élévation au grade de Maître et donnant de précieux renseignements sur tableau de Loge.

Toutes publications qui connaissent un grand succès auprès du public.

 

Dans le même temps la Franc-maçonnerie française s'organise

Elle se dote d'un Grand Maître en 1728, avec l'idée de s'affranchir de la tutelle britannique.

En 1735,  création de la première Grande Loge de France.

Un prince du sang, Louis de Bourbon-Condé, Comte de Clermont, en sera le Grand Maître de 1743 à 1771.

A la mort de ce dernier, la Grande Loge de France est réorganisée et devient le Grand Orient de France.

Le Grand Orient de France fait le constat de disparités dans les pratiques maçonniques et se préoccupe de la question des rituels. Il crée en 1773 une commission chargée de rédiger un rituel qui assure l'uniformité dans les travaux des ateliers symboliques.

Il faudra douze ans de travaux, de réflexions, de réunions, de rédactions, de palabres, de scrutins, pour aboutir enfin à une synthèse en 1785 (Apprenti le 15 juillet, Compagnon le 29 juillet, Maître le 12 août).

La période révolutionnaire va retarder l'impression pour une diffusion à l'ensemble des Loges.

Ce n'est qu'en 1801 que cette synthèse sera imprimée et réellement diffusée sous l'intitulé :

"Le Régulateur du Maçon".

 

Les Francs-maçons français disposent dès lors d'un rituel de référence dont les principaux auteurs (Millon, Graffin, Salivet et surtout Roettiers de Montaleau) ont veillé à ce qu'il soit fidèle au rituel de la Première Grande Loge de 1717.

Remarquons que le rite en question ne porte pas de nom.

 

A noter, la publication en 1788 d'un ouvrage de grande qualité, intitulé :

"Recueil des trois premiers grades de la Maçonnerie, Apprenti, Compagnon, Maître " par un ex Vénérable.

Ce recueil vraisemblablement réalisé au sein d'une seule Loge, reprend la synthèse de 1785 en l'enrichissant. Il a été peu diffusé et n'a pas eu d'impact sur les publications ultérieures.

Le Rituel que nous utilisons dans notre loge, descend en droite ligne du texte élaboré en 1785 et publié en 1901.

à suivre...

 

La bibliographie sera présentée à la fin de la dernière partie

Rituel II -  Origine

Énigme "Un Frère célèbre" :

Quelques nouveaux indices pour découvrir l'identité de notre F:. :

— Henri de Monfreid,

— Angoulême,

— mes aquarelles sont très recherchées. Une d'elle s'est vendue, aux enchères, plus de 100.000 euros.

Réponse par mail

Rituel II -  Origine
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RF BB T.V.F.B.B. - dans Rite Français
15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 10:08
Rituel, en franc-maçonnerie de quoi parlons nous ?

Rituel :

adjectif, qui a trait aux rites, qui désigne ce qui constitue un rite,

substantif, nom masculin,  livre liturgique contenant les rites des sacrements.

Aucun doute le mot rituel est fortement ancré dans le religieux et nous renvoie par ailleurs systématiquement au mot rite.

Vérifions.

 

Rite :

— Cérémonie religieuse.

— Ensemble des prescriptions qui règlent la célébration du culte en usage dans une communauté religieuse, usages religieux.

                   Oui, je viens dans son temple adorer l’Eternel ;

                   Je viens, selon l’usage antique et solennel,

                                                                  Jean Racine, Athalie, Acte I scène 1

 

Toutefois, dans Trésor de la langue française nous découvrons ceci : par analogie, le mot rite est utilisé en Franc-maçonnerie ; suit une citation :

A propos de Cagliostro, n'a-t-il pas fondé un rite maçonnique particulier, le rite égyptien. Caron et Hutin, Les Alchimistes

 

Mais, en consultant l'Encyclopédie universelle, nous trouvons plus intéressant.

Ethnologie.

Rites, rituel, cérémonie de passage. Cérémonial qui, dans le déroulement d'une vie d'homme, marque la séparation entre une étape qui finit et une autre qui commence.

 

Ernest Renan utilise largement le mot rite dans un sens plus ethnologique que religieux en particulier dans sa leçon inaugurale au Collège de France en 1862.

Suit la citation  d'un ethnologue français (1873-1957) :

"Le rite en lui-même comporte trois moments : la séparation avec l'étape antérieure, la phase transitoire et périlleuse, la réintégration de l'individu dans le groupe".

"Arnold Van Gennep (1873-1957) Les Rites de passage" (1909)

 

Nous retrouvons là nos marques, le moment majeur de nos cérémonies étant celui du passage que ce soit l'initiation (au premier grade), le passage (au deuxième grade), l'élévation (au troisième grade) ou l'installation d'un nouveau Vénérable.

Sans revenir aux pratiques des sociétés archaïques étudiées par les ethnologues, les rites maçonniques permettent, au moment de l'admission d'un profane d'introduire celui-ci à la fois dans une communauté humaine, la Fraternité que constitue la Loge, et dans un monde de valeurs spirituelles, dans le cadre d'une relation au sacré particulière.

 

En Franc-maçonnerie, le rituel  est donc la mise en œuvre, strictement ordonnée, de l'ensemble des gestes, mots et symboles, qui constitue le cérémonial du déroulement  d'une assemblée maçonnique, ce que nous appelons une Tenue, au cours de laquelle, peut avoir lieu une cérémonie de passage.

Par extension le mot rituel désigne le livre dans lequel est transcrit ce cérémonial.

 

Sources : Emile Littré 4 vol., le Trésor de la langue française, Encyclopédie Larousse 6 vol., Encyclopédie universelle.

Rituel, en franc-maçonnerie de quoi parlons nous ?
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RF BB T.V.F.B.B. - dans Rite Français
6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 11:49

Nous dirons quelques mots ce soir sur le Rituel utilisé à Trusatiles.

Voici ce que disait du Rite français Roger Girard, qui créa en 1979 la R:. L:. des Anciens Devoirs n° 238, première Loge travaillant à ce rite à la GLNF.

Rite français
Rite français

TVF BB - 679ème article

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RF BB T.V.F.B.B. - dans Rite Français
20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:16
Le Bijou du Maître de cérémonie [IV]

Alors, cannes ou épées?

Vous l'avez sans doute compris, la logique historique et l'essence même de la Maçonnerie traditionnelle plaideraient pour que l'Office du Maître de Cérémonie se suffise de simples bâtons, cannes ou verges, comme on les nomme selon les divers Rites, qui les utilisent.

Mais la fréquentation, dès l'origine de la Franc-Maçonnerie moderne, de la noblesse (de robe et d'épée), de l'aristocratie et des officiers militaires, a modifié quelque peu le message initial. Et pour cela, divers arguments ont été appelés à la rescousse.

Bien sûr, en premier lieu, celui dont je vous ai déjà parlé, fondé sur la notion d'égalité, et surtout sur le fait que les adeptes francs-maçons, au moins continentaux, avaient le sentiment de former une sorte d'élite, qui ne pouvait se satisfaire de pratiquer "l'art royal" en simple quidam. C'est aussi pourquoi, des deux, puis trois degrés primitifs, nous sommes rapidement passés à 7, 9, 33 voire 99 grades, accompagnés des superlatifs et des titres les plus dithyrambiques, dont le seul intérêt est de flatter la vanité de leurs porteurs.

Mais, au moins pour les plus humbles et pour ceux qui croient au Ciel, le risque était grand de trouver l'alibi un peu faible. Aussi alla-t-on chercher des références bibliques, qu'il a suffi d'habiller de discours appropriés.

On convoqua ainsi, parmi les plus connues, l'Apocalypse de Saint Jean :

    " Puis je vis le ciel ouvert, et voici que parut un cheval blanc. Celui qui le montait s'appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice... Son nom est la Parole de Dieu…  De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations… Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit: Roi des rois et Seigneur des seigneurs."(Ap.19;11-16)

Citons également l'évangéliste Saint Mathieu :

" Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. "(Mt.10;34)

A ce  propos, certaines traductions, selon l'euphonie de la phrase, alternent indifféremment les termes épée et glaive, sans que cela n'ait une véritable importance. En effet, en dépit de débats byzantins sur chacune des propriétés de ces deux armes blanches, elles sont néanmoins assez semblables, même si le glaive est considéré comme étant généralement plus ancien, plus court, plus massif, et peut ne pas avoir de garde.  (D'ailleurs reportez-vous aux fameux "deux glaives volés" du roi Jérôme, lesquels ressemblent à 2 épées!.)

Disons que par convention et distanciation, le glaive est devenu aujourd'hui une sorte de métaphore conceptuelle moins violente que l'épée, pour qualifier une forme de Pouvoir, fut-il républicain (le glaive de la Justice), religieux (le glaive de Dieu), littéraire (le glaive de la parole)…

Bref, d'un simple discriminant social et fortement symbolique, l'épée virile, pour ne pas dire phallique, avait pris au cours des âges une dimension sacrée, spirituelle et ésotérique. Et de nouveau, grâce à la Franc-Maçonnerie, l'arme meurtrière des puissants, des gentilshommes et des chevaliers redevenait ainsi un accessoire de Lumière (épée flamboyante), de Connaissance, de Justice et de Vérité, dans le droit fil, sans jeu de mot, des Ecritures.

(Genèse 3:24) C'est ainsi qu'il chassa Adam; et il mit à l'orient du jardin d'Éden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l'Arbre de Vie…

(Ephésiens 6:17) Prenez aussi le casque du salut, et l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu.

Le Bijou du Maître de cérémonie [IV]

Nous pourrions encore multiplier les exemples, mais sans grand intérêt pour le lecteur.

Pour être honnête, je dois quand même ajouter, qu'il serait tout aussi facile de trouver des arguments pareillement bibliques concernant la verge, la baguette ou le bâton, depuis celui de Moise, en particulier dans l'épisode le plus spectaculaire:

(Exode 14:16) : "Toi, lève ta baguette, étends ta main sur la mer, et fends-la; et les enfants d'Israël entreront au milieu de la mer à sec".

En passant par Aaron,

(Nbres 17; 23) " Le lendemain, lorsque Moïse entra dans la tente du témoignage, le bâton d'Aaron, pour la famille de Lévi, avait fleuri. Il avait bourgeonné, donné des fleurs et des amandes." Et encore une fois, jusqu'à St Jean avec lequel il mesure la Jérusalem Céleste.

(Ap. 11;1) "On me donna un roseau semblable à une verge, en disant : Lève-toi, et mesure le temple de Dieu, l'autel, et tous ceux qui s'y trouvent".

Epées et bâtons trouvent donc leur légitimité selon le courant qui les porte.

 

Mais, si la représentation symbolique des bâtons ne pose pas de grandes difficultés, ne serait-ce qu'en copiant les armoiries anciennes, il en va tout autrement pour ce qui concerne les épées qui peuvent prendre d'innombrables postures.

Pointe en l'air ou pointe en bas?

Evidemment, vous vous doutez bien, selon les points de vue et les arguments, que deux écoles s'affrontent.

Les tenants de la tradition héraldique et chevaleresque défendent l'idée que l'épée, même symbolique, demeure une arme, et que celui qui en est doté doit l'honorer et l'utiliser comme telle. C'est pourquoi doit-elle être représentée pointe en l'air, dans une attitude, sinon offensive, au moins de défense contre n'importe quel "ennemi", y compris soi-même. C'est l'image la plus commune que l'on retrouve dans n'importe quelles armoiries, dès lors que rien d'autre n'est précisé.

Mais ces épées, qui ont traversé les siècles et ont participé à faire la fortune et le malheur d'innombrables familles, y compris parmi les plus prestigieuses, ont fini par exprimer sur les écus un langage complexe, selon qu'elles sont rangées de multiples manières, en pal, en bande, en sautoir, en fasce…, et surtout, jusqu'à être représentées parfois la pointe en bas, c'est à dire dans une attitude jugée passive, exprimant le renoncement ou la défaite.

Evidemment, ceci n'est pas acceptable pour un franc-maçon… spéculatif. (Je pense à cet instant à divers ouvrages maçonniques qui, à tout prendre, préfèrent des bâtons pour insignes, plutôt que des épées pointes en bas !)

Et pourtant.

Il suffirait seulement de trouver la bonne interprétation pour qu'une telle disposition, a priori peu reluisante, devienne soudainement lumineuse.

Essayons.

D'abord observons que longtemps, les épées classiques médiévales, avec leur garde droite, ont revêtu une symbolique fortement cruciforme, laquelle est plus facile à lire avec la pointe en bas.  C'est ce que suggère par exemple St Bernard de Clairvaux, dans son règlement aux Templiers : " l’épée est tout pour vous, et plus que la Croix. Elle est la forte image brûlante du Verbe qui s’est incarné parmi nous pour nous sauver. N’oubliez pas que vous portez sur votre flanc la Lumière de notre Seigneur … non par colère, mais pour détruire la nuit de la mécréance des infidèles et que triomphe la Vérité apportée par le Christ."

D'autre part l'épée nue, pointe en bas, est considérée comme le symbole de la Justice, qui pardonne aux faibles et aux repentants. (Didron. Annales archéologiques, t. xx, p 72). Mieux, il semble que lorsqu'il y a deux épées nues avec les pointes en bas elles symbolisent, plus précisément encore, les deux aspects de la Justice idéale, à savoir, 

 - l'une, à la pointe émoussée, représente le pouvoir spirituel, la décision parfaitement juste qui n'a nul besoin de la force ou de la violence pour s'accomplir;

 - l'autre, à la pointe très acérée, est l'emblème du pouvoir séculier, transitoire, vengeur et perfectible.

Or, à l'encontre d'interprétations très douteuses (y compris lorsqu'elles tentent de commenter la présence des bâtons), et qui méconnaissent totalement l'origine de l'Office du Maître de Cérémonie, ce n'est pas parce qu'il y a deux Maîtres de Cérémonie au Rite Français, que pour autant nous avons les deux épées en sautoir, mais bien davantage pour cette double filiation, spirituelle et temporelle. En effet, le Maître de Cérémonie qui met "les choses en ordre", et "place les hommes selon leurs rangs", accomplit ainsi un acte qui s'inscrit, d'une certaine manière, à la fois dans le plan divin et dans la justice humaine.

Mais tout ceci demanderait encore trop de pages d'explications, et pour mettre un terme, provisoire (car beaucoup d'autres que moi reviendront sur ce sujet), à cette courte étude, je vais conclure par un sentiment personnel et une anecdote légère.

 

Les "Honneurs Maçonniques".

Je profite de ce travail sur le Maître de Cérémonie, pour exprimer mon sentiment personnel à propos d'un passage du Rite Français de 1785, "selon le régulateur du maçon" de 1801.

Ce dernier comporte, dans son rituel ordinaire au 1er degré, un moment très original, nommé "les Honneurs Maçonniques". Ce court épisode, qui pourrait être conforme à son titre, s'il se déroulait correctement, est devenu aujourd'hui, par ignorance, un instant complètement stupide de la Tenue, et se trouve totalement dévoyé de sa vocation d'origine. En effet, à partir de l'instant où la grande majorité des pratiquants ne sait rien de la provenance historique de la charge du Maître de Cérémonie, la séquence dite des "Honneurs Maçonniques" est alors vécue comme une sorte de pensum incongru, inutile et redondant, puisqu'il conduit, à chaque Tenue, le VM en Chaire à "rabâcher", aux FF visiteurs, qui ignorent tout de cette procédure bizarre, en quels termes ils doivent se présenter à l'ensemble de la Loge. On assiste alors à un exercice laborieux d'autojustification de se trouver là qui, bien des fois, par maladresse, s'assimile à une présentation calamiteuse des salutations avant la lettre. Or, cette procédure, fort mal comprise, mal exécutée et donc mal écrite par nos éminents rédacteurs, répond, en fait, à l'une des attributions fondamentales du Grand Maître des Cérémonies de France, ou plutôt de ses assesseurs.

En effet, à l'occasion de réunions importantes, de dîners d'apparat, de manifestations officielles et autres moments notoires de la Royauté, il était d'usage qu'un Maître de Cérémonie, commis du Grand Maître des Cérémonies de France, annonce clairement, à haute et intelligible voix, les noms, titres et qualités des invités ou visiteurs de marques, afin qu'ils soient honorés comme il convient, et reconnus pour tels par la brillante assemblée des participants.

Aujourd'hui encore, sous le titre d'huissier ou de portier, cette très ancienne fonction de nomenclateur, annonceur, crieur et plus trivialement "aboyeur", continue à exister sous les ors même de la République. (cf. huissier audiencier qui annonce dans les tribunaux "la Cour !", l'huissier à chaînes, qui précède le Président de la Chambre des Députés en criant "Monsieur le Président de l'Assemblée", …)

Quant à notre 2ème Maître de Cérémonie, cela n'étonne personne qu'il annonce l'entrée du "VM et de ses Surveillants!", mais il n'est venu à l'idée de quiconque de présenter les visiteurs de cette manière…. Bizarre, ne trouvez-vous pas ?

C'est pourquoi, durant mes deux années de Vénéralat, je n'avais fait aucune révolution en remettant seulement cette tradition en usage. Par conséquent, je faisais présenter nos FF visiteurs, (qui se mettaient debout à l'appel de leurs noms), dûment tuilés, par le 1er Maître de Cérémonie qui leur rendait alors, sans bredouiller, et au nom de toute la Loge, de réels "Honneurs Maçonniques", dont certains me dirent sur les parvis leur reconnaissante satisfaction ! L'ordre de préséance allant, comme toujours en Maçonnerie, en ordre inverse du numéro de Loge, et à l'intérieure de celle-ci, de l'Apprenti au TRF, selon le n° d'ordre de leur matricule; c'est à dire que le plus éminent F de la plus ancienne Loge est toujours cité en dernier.

Hélas cette Tradition, quasi inconnue, est retombée dans la routine fautive du rituel officiel… faisant perdre encore un peu plus le sens profond du pourquoi les choses sont faites ainsi, et pas autrement. Dommage.

 

En rang d'oignon(s).

Pour finir sur une note plus légère je vais vous conter une histoire tellement séduisante qu'elle ne peut qu'être vraie…

A la fin du 16ème siècle, un certain Artus de La Fontaine-Solaro, baron d'Oignon, était chargé d'organiser les cérémonies royales avant même que la charge de Grand Maître ne fut créée officiellement en 1585 par Henri II. Passé néanmoins Maître dans l'art du protocole, il avait acquis, durant de longues années, une telle expérience pour ranger les invités selon leurs titres, leurs mérites, leurs inimitiés et autres facteurs discriminants, qu'il parvenait de surcroît à faire en sorte que les rangs formés soient esthétiquement agréables à l'œil du Roi. Mais pour que l'ensemble, souvent disparate en taille, couleur et présentation, soit le plus homogène possible, il avait pris l'habitude de serrer vivement les convives les uns contre les autres, lesquels évidemment se plaignaient, chaque fois que le Baron officiait, d'être ainsi placés en "rang d'Oignon". Et l'expression resta, jusqu'à nos jours, où l'on devrait dès lors écrire "oignon" sans s, voire avec une majuscule.

Le Bijou du Maître de cérémonie [IV]

Certes l'histoire est belle, mais, selon nos plus éminents lexicologues (Alain Rey et autres) ce n'est qu'une réécriture tardive de la réalité. En effet, cette expression désignait, à l'origine, les personnes qui se trouvaient en un lieu sans y avoir vraiment été invitées. Dès lors, ne répondant à aucun titre de préséance établie, ces gens étaient rangés seulement par ordre de taille, du plus petit au plus grand, exactement comme dans une tresse d'oignons, d'ails ou d'échalotes… (quoique aujourd'hui où tout doit être calibré, il n'est plus question de mélanger les petits et les gros).

Comme quoi, il faut se méfier des interprétations les plus alambiquées, qui ne sont souvent fondées que sur pure imagination.

 

T:. V:. F:. Alain V:.

Le Bijou du Maître de cérémonie [IV]
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RF BB TVF AL - dans Rite Français
12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 22:22

A la page 31 de :

Décors & Usages à l'intention des membres de la Grande Loge Nationale Française, éditions GLNF 2002,

les bijoux des Maîtres de Cérémonie sont figurés ainsi :

 

Le Bijou du Maître de cérémonie [réf. biblio]

*

*         *

Article du 8 novembre dernier, vous avez corrigé bien sûr, l'auteur de la citation est bien Amélie Nothomb.

Le Bijou du Maître de cérémonie [réf. biblio]
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RF BB T.V.F.B.B. - dans Rite Français

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