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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 17:20

Lors d'une récente Tenue d'instruction au grade de Maître, le R.F. Jean-Paul A. nous a présenté un morceau d'architecture intitulé Êtes vous Maître ?.

Voici la première partie du travail de notre bien aimé Frère.

Êtes vous Maître ?  -1-

Êtes vous Maître ?

Éprouvez-moi, l’acacia m’est connu“.

Cet échange figure dès l’ouverture des travaux au troisième grade avant d’être repris dans l’instruction et marque clairement une évolution dans le statut de l’initié : l’Apprenti n’est pas interrogé sur son état puisqu’il est incapable de répondre (c’est le Surveillant qui s’affirme Maçon parce que reconnu par ses Frères) ; le Compagnon questionné donne pour justification de son état sa vision de l’Étoile Flamboyante, c’est-à-dire qu’il se pose en bénéficiaire d’une révélation, d’une connaissance reçue.

Le Maître, quant à lui, demande à être éprouvé : sa position résulte d’épreuves surmontées qui lui ont permis d’accéder à une dimension hors du temps puisqu’il connaît l’acacia, symbole de l’incorruptibilité, “connaître“ devant ici se lire “naître avec …“.

Grade ultime de la Maçonnerie symbolique, la maîtrise est d’une autre nature que celle des grades précédents (on dit parfois que la maîtrise est d’ailleurs le premier des Hauts Grades), ce qui explique peut-être son apparition tardive et relativement obscure.

C’est ce premier point qu’il faut essayer d’éclaircir avant d’examiner les significations de la maîtrise.

Historiquement et brièvement:

Dans le monde du travail, le terme de Maître est très ancien et n’a évidemment aucune signification par rapport à la Franc-Maçonnerie qui apparaît bien plus tard. Dans un métier, de quelque nature qu’il soit, le Maître est d’abord celui qui démontre une aptitude et un talent remarquables : on est Maître dans son art (et l’expression demeure en usage aujourd’hui). On est aussi “meilleur“ que d’autres… Ensuite ou parallèlement, selon les métiers ou les cultures, le Maître est celui qui dirige le travail, soit parce qu’il est le plus compétent, soit parce que d’une manière ou d’une autre il est titulaire d’une fonction, d’une charge ou d’une entreprise ; ici pour faire court le Maître est le patron ! Pour s’en tenir aux métiers du bâtiment qui nous concernent, le Compagnon  ou homme de métier (fellow craft ou craftman) pouvait devenir Maître par succession familiale, mariage ou achat d’une “affaire“ : la position de Maître n’était qu’une qualification  dans la cité, un statut civil qui ne comportait aucune connotation rituelle.

Le grade de Maître, d’un point de vue maçonnique, a été manifestement mis en place dans la première partie du XVIIIème siècle par des frères érudits. Ceux-ci ont structuré la maîtrise sur le modèle des deux premiers grades, en prenant au grade de Compagnon des éléments nécessaires à densifier le grade de Maître (le mot, les cinq points parfaits, la chambre du milieu, etc…) et surtout ils ont déterminé une légende fondatrice du grade sans laquelle la maîtrise serait restée une coquille vide : La légende d’Hiram.

En 1723, dans les constitutions d’Anderson, Hiram devient Hiram Abif où il est qualifié de “prince des architectes“ ; ce nom n ‘est pas dû à l’esprit créateur des rédacteurs du texte mais figure dans la Bible au deuxième Livre des Chroniques, alors que notre Hiram est lui mentionné dans le Livre des Rois où ce fils de Tyrien et d’une veuve de Nephtali est bronzier ; ce qui fait, vous en conviendrez “moins chic“ que prince des architectes. Peut-être est-ce pour cela que les Anciens Devoirs postérieurs à 1723 et jusqu’en 1739 préfèreront Hiram Abif à Hiram !

Encore fallait-il construire la légende du personnage. Les érudits se sont sans doute souvenus d’un très ancien récit selon lequel les trois fils de Noé (qu’on retrouve dans divers grades ou degrés de la Franc-Maçonnerie) tentent de découvrir le secret de la puissance de leur père mort en le relevant de sa tombe ! Malheureusement, même s’il reste “de la moelle dans les os“ (marrow in the bones) M&B, il faut se contenter d’un secret substitué. Le manuscrit Graham de 1726 reprenant cette trame ne mentionne pas de meurtre car Noé est mort de vieillesse mais déjà apparaît la mort, le secret à trouver, le relèvement et un mot !

Restait à transposer ce récit dans le cadre maçonnique, celui de la construction du Temple de Salomon, en remplaçant Noé par Hiram et les fils par les trois mauvais Compagnons.

On trouve dès 1727 un lien entre Hiram, la mort et le Temple, dans le manuscrit Wilkinson puisque la forme du carré long de la Loge est expliquée par sa ressemblance avec “la forme de la tombe de Maître Hiram“.

L’idée du secret à trouver et de sa “récupération / transmission“ dans les formes requises est implicite dans la légende de Noé et de ses fils ; le lien a été établi avec les cinq points parfaits qu’il a paru plus judicieux de rattacher à la maîtrise puisque c’est là où il est question d’un secret fondamental mais aussi de la mort de son détenteur et de la nécessité de le relever. Pour autant les cinq points sont présents en maçonnerie et au deuxième grade depuis le XVIIème siècle et sans doute viennent-ils des Maçons opératifs pour qui les signes de reconnaissance et la transmission du mot avaient une importance pratique véritable.

Concernant le Mot de Maître les textes multiplient les versions et plus encore les sens, et cela en particulier à partir, mais non exclusivement, de la “moelle“ restée dans les os ; avec une constance quasi générale : les lettres M et B.

Deux brèves remarques : il est parfaitement reconnu que les cinq points ont bien été empruntés au grade de Compagnon. Par ailleurs la traduction du Mot de Maître qui est donnée n’est pas arbitraire : la Bible dite de Barker publiée en 1580 mentionne que :  “Machbenah“, ou “Machbanes“ (père de Shewa) est traduit par “pauvreté“ mais aussi “son fils a été frappé“ et enfin “le bâtisseur a été frappé“.

La mise en ordre presque définitive va être l’effet d’une divulgation qui nous est bien connue : celle de Samuel Prichard, “la Maçonnerie disséquée“ (Mansonry dissected) de 1730. Ce texte est en effet le premier à présenter l’intégralité des éléments qui caractérisent le grade de Maître : les mots et signes propres au grade, la légende d’Hiram assassiné, les cinq points parfaits désormais à ce grade ; et ces éléments font l’objet d’une cérémonie spécifique de transmission.

La Franc-Maçonnerie va s’installer en France dans les années 1725-1730 et il est clair que son développement rapide à dater de cette période va devoir beaucoup à la divulgation de Samuel Prichard.

Cependant de nombreuses pratiques existaient et c’est pour unifier celles-ci que le Grand Orient de France va, non sans peine, sous la conduite de Rothier de Montaleau et après un très long travail, déterminer un rituel pour chaque grade symbolique (comme pour les autres) ; celui de Maître est finalement adopté le 12 Août 1785 et il est parfaitement conforme aux usages de la Maçonnerie Française en s’inspirant de la divulgation de Samuel Prichard. Ce rituel de 1785, publié en 1801, a pour fondement de se rattacher à la Maçonnerie d’origine, celle des Modernes, c’est le Rite Français, attaché à l’instruction par questions réponses comme c’était le cas dans la Maçonnerie originelle.

Enfin au Rite Français la Parole n’est pas perdue, les Maîtres qui forment la Chaîne d’Union autour de la représentation la prononcent mais il faut lui en substituer une nouvelle par crainte que la première ait été arrachée à Hiram et ne soit divulguée !

Parvenu à ce point de notre développement, nous savons quand et comment s’est installé le grade de Maître. Il est désormais temps d’en pénétrer le contenu.

à suivre

Êtes vous Maître ?  -1-

Le livre Trois Pas en Loge Bleue est disponible chez son auteur au prix de 20 € + frais de port.  Lire l'article de Yonnel G. sur le site national de la GLNF, cliquer sur le lien http://www.regius-glnf.fr/article.php?id=1530

Pour tout renseignement ou commande, merci de contacter l'auteur à l'adresse ci-dessous

Êtes vous Maître ?  -1-
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RF BB Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine - dans Rite Français
11 mai 2016 3 11 /05 /mai /2016 11:24

Félicitations à Notre BAF Triple Tau qui a identifié le texte et son auteur cf l'articledu 8 mai. Voici ce qu'il nous dit :

« Malgré les libertés de la traduction (anti-recherche google certainement) je pense avoir identifié le texte et son auteur :
Le Quidam est Laurence Dermott, le texte est extrait de Ahiman Rezon, que LD a publié en 1751.
Les Spountz désignent les "Moderns", sachant que LD était secrétaire de la Grande Loge des Anciens et qu'à ce titre il menait une lutte sans merci contre les Moderns.
Dans ce texte LD se moque des pas d'apprenti, de compagnon et de Maître de ces "Moderns" qui ne respectent pas la tradition.

C'est assez bien vu n'est-il pas ? A great sense of humour ! »

La meilleure façon de marcher et Laurence Dermott

Laurence Dermott, né en Irlande en 1720, après avoir rejoint une loge des Moderns à Londres en 1748, intégra une Loge dissidente et participa à la fondation de la "Grande Loge de la très ancienne et honorable fraternité des maçons francs et acceptés", plus connue sous le nom de "Grande Loge des Anciens". Il rédigea un ouvrage de référence Ahiman Rezon qu'il publia pour la première fois en 1751. Cet ouvrage présentait les constitutions  de la Grande Loge des Anciens, agrémentées de pamphlets à l'encontre des Moderns que Dermott accusait de ne pas respecter les anciennes traditions maçonniques. C'est ainsi qu'il brocardait, non sans humour comme le fait remarquer notre Frère Triple Tau, les pas des trois grades du rite des Moderns. Rappelons, s'il en est besoin, que ce rite est le précurseur du rite français que nous pratiquons.

tvf bb

Le livre Trois Pas en Loge Bleue est disponible chez son auteur au prix de 20 € + frais de port.  Lire l'article de Yonnel G. sur le site national de la GLNF, cliquer sur le lien http://www.regius-glnf.fr/article.php?id=1530

Pour tout renseignement ou commande, merci de contacter l'auteur à l'adresse ci-dessous

La meilleure façon de marcher et Laurence Dermott
Fac similé de la couverture de Ahiman Rezon, édition de 1764

Fac similé de la couverture de Ahiman Rezon, édition de 1764

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RF BB Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine - dans Rite Français
6 avril 2016 3 06 /04 /avril /2016 14:02
Tablier de Vénérable au Rite Français, pourquoi ces coins arrondis ?

Onze réponses (trois commentaires, huit mails) suite au dernier article :

 

Six réponses :

La déambulation ne marque pas les angles du pavé mosaïque.

On arrondit les angles au Rite français.

Quatre réponses :

Les premiers tabliers avaient un bord inférieur tout rond, avaient la forme d'un demi cercle.

Deux réponses :

Le tablier a la forme de l'écu français ; la forme d'un blason.

Une réponse :

A l'origine, tous les tabliers avaient la même forme.

 

Autres propositions ?

 

Luis (voir son commentaire) évoque la bavette du tablier qui est arrondie.

Certes, mais il me semble que le tablier de Véné au Rite Standard d'Ecosse a également une bavette arrondie. A vérifier.

 

Tablier de Vénérable au Rite Français, pourquoi ces coins arrondis ?

Trois Pas en Loge Bleue fait l'objet d'un article de Yonnel G. sur le site national de la GLNF, cliquer sur le lien :

http://www.regius-glnf.fr/article.php?id=1530

Tablier de Vénérable au Rite Français, pourquoi ces coins arrondis ?

732ème article

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RF BB Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine - dans Rite Français
2 avril 2016 6 02 /04 /avril /2016 16:02
Tablier de Vénérable au Rite Français, pourquoi ces coins arrondis...

Hier soir, vendredi , Tenue d'initiation.

La Loge est bondée. Le PMdC gère les dernières places libres sur les Colonnes et à l'Orient. De nombreuses Loges, de rites différents (REAA, RER, Français, Standard d'Ecosse, Emulation...) sont représentées ainsi que la Grande Loge provinciale.

Je balaie la Loge du regard, observant les décors propres à chaque rite et en particulier les tabliers des Vénérables. Ces derniers sont différents selon les rites, mais ont trois points communs : les trois Taus, le ruban lisse qui les borde et des coins inférieurs droits.

Tous ? Non ! les tabliers des Vénérables du Rite Français sont bordés d'un ruban plissé et les coins inférieurs sont arrondis (cf illustration ci-dessous).

D'où ma question :

Pourquoi ce ruban plissé et ces coins arrondis ?  

Tablier de Vénérable au Rite Français, pourquoi ces coins arrondis...

Trois Pas en Loge Bleue fait l'objet d'un article de Yonnel G. sur le site national de la GLNF, cliquer sur le lien :

http://www.regius-glnf.fr/article.php?id=1530

Tablier de Vénérable au Rite Français, pourquoi ces coins arrondis...

731ème article

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RF BB Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine - dans Rite Français
24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 15:05
Entrer en Loge, la terreur des Apprentis et de quelques autres (suite et fin)

II.– Entrer dans la Loge au cours des travaux, deux cas possibles

2ème cas – Retour en Loge après avoir participé à l'ouverture des travaux. Par exemple, retour d'un Maître sorti pour accompagner les Apprentis et assurer leur instruction pendant que la Loge travaille au grade de Compagnon.

Les travaux reprenant au premier grade, le PMdC vient chercher le Maître et les Apprentis à la demande du Vénérable.

Les Apprentis entrent en premier, le Maître en dernier.

1.– Entrée des Apprentis :

Dès le seuil franchi, les Apprentis se mettent à l'ordre, les pieds formant une équerre simple, talons joints. Ils font ensuite les trois pas, les deux premiers pas se terminent par la double équerre. Au troisième et dernier pas les pieds forment une équerre simple, talons joints. Face à l'Orient, ils saluent le Vénérable en faisant le signe puis, restant à l'ordre, ils se mettent en ligne derrière le PMdC qui les attend du coté Nord.

2.– Entrée du Maître accompagnateur/formateur. Il fait son entrée en dernier, effectue exactement les mêmes pas, salue le Vénérable et reste à l'ordre, sans bouger. Il ne prend pas spontanément la parole, celle-ci ne lui ayant pas été donnée. Il attend que le Vénérable l'interroge sur le travail effectué avec les Apprentis pour répondre et rejoindra le PMdC quand le Vénérable donnera l'ordre à ce dernier de reconduire les Apprentis sur la colonne du Nord et le Maître à sa place.

Entrer en Loge, la terreur des Apprentis et de quelques autres (suite et fin)

Recension de Trois Pas en Loge Bleue sur le site national de la GLNF, cliquer sur le lien :

http://www.regius-glnf.fr/article.php?id=1530

Entrer en Loge, la terreur des Apprentis et de quelques autres (suite et fin)
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RF BB Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine - dans Rite Français
16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 20:08

En ligne depuis ce soir sur le site de la GLNF, onglet Culture / rubrique Livres, une présentation du livre Trois Pas en Loge Bleue (Tome 1)

[...]

« Ce premier tome prouve comment un passionné de rite, du Rite Français, peut, faisant œuvre  de Transmission, donner à  ses Frères une synthèse des fondamentaux de ce très beau rite, apparu au tout début du XVIIIe siècle, amené par les francs-maçons britanniques qui y importent le « rite des Moderns ».

Cet ouvrage est un vade-mecum tant pour l’Apprenti que pour les Frères Compagnons et Maîtres Maçons, ainsi que pour les différents Officiers de la Loge. On y trouve aussi, tant dans les annexes que dans le corps de l’ouvrage même, plein d’astuces et de conseils : comment entrer en Loge, prendre la parole, se comporter en cas de retard, etc.

Ce livre, des plus utiles, sera votre bon compagnon. »

[...]

Pour accéder à l'article complet, cliquer sur le lien  http://www.regius-glnf.fr/article.php?id=1530

Merci fraternel à  notre BAF Yonnel G.

Dans la rubrique Livres de la GLNF... Trois Pas en Loge Bleue
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RF BB Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine - dans Rite Français
13 mars 2016 7 13 /03 /mars /2016 14:32
 Entrer en Loge, la terreur des Apprentis et de quelques autres

II.– Entrer dans la Loge au cours des travaux, deux cas possibles

1er cas – Vous êtes en retard, vous n'avez donc pas assisté à l'ouverture des travaux (au premier grade).

Frappez à la porte de la Loge en Apprenti. Lorsque le Couvreur entrebâillera celle-ci, annoncez-vous à voix basse et faîtes vous reconnaître si besoin. Le Couvreur refermera la porte pour en informer le Vénérable (via le deuxième et le premier Surveillants bien sûr). Attendez patiemment ! l'entrée de la Loge étant interdite pendant toute la durée de l'ouverture des travaux, le Couvreur ne vous donnera l'entrée, sur l'ordre du Vénérable, que lorsque ceux-ci seront ouverts.

Quand le Couvreur vous fera entrer, dès le seuil franchi, mettez-vous à l'ordre, les pieds formant une équerre simple, talons joints. Faites alors les trois pas d'Apprenti en veillant à ce que le troisième et dernier pas vous amène à la hauteur des deux Surveillants. Pas au-delà ! Vous êtes alors à l'ordre, les pieds formant une équerre simple, talons joints, face à l'Orient. Saluez le Vénérable en faisant le signe, puis en pivotant légèrement le torse vers la droite, sans bouger les pieds, saluer le premier Surveillant. Revenez face à l'Orient, puis de la même façon, en pivotant à gauche, saluer les deuxième Surveillant. Remettez vous face à l'Orient en restant à l'Ordre et ne bougez plus.

N'oubliez pas que vous venez de faire irruption dans un espace sacré !

Ne prenez pas la parole tant que le Vénérable ne vous l'a pas donnée. S'il vous demande d'où vous venez, répondez : « D'une Loge de Saint-Jean Très Vénérable ». (Trois Pas en Loge bleue, p. 202 et suivantes).

Attendez que le PMdC vienne vous chercher sur l'ordre du Vénérable et vous conduise à votre place, ne protestez pas si ce n'est celle que vous vouliez.

A suivre...

 Entrer en Loge, la terreur des Apprentis et de quelques autres

Treizième jour du premier mois de l'A:.V:.L:. 6016 – 728ème article

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RF BB Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine - dans Rite Français
6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 15:03
Entrer, sortir, la terreur des Apprentis et parfois de quelques autres

Quelques conseils simples pour éviter les angoisses :

I.– Sortir de la Loge au cours des travaux,

1– Sortie des Apprentis avant l'ouverture au deuxième grade.

Le PMdC va, à la demande du Vénérable, quérir les Frères Apprentis sur la colonne du Nord. Ceux-ci se lèvent, se mettent à l'ordre et suivent le PMdC, en restant à l'Ordre. Un Maître, désigné par le Vénérable, les suit, à l'ordre et ferme le cortège. Arrivés à l'Occident, le PMdC s'écarte et chaque Apprenti, face à l'Orient, au bord du pavé mosaïque (sans marcher dessus !), les pieds en équerre, fait le signe de son grade, salue le Vénérable, fait un demi tour par la droite et quitte la Loge à pas libres, le Couvreur ayant ouvert la porte de celle-ci. Le Maître qui les suit salue de la même façon le Vénérable et rejoint les Apprentis sur le Parvis où il leur fera une séance d'instruction.

2– Sortie des Compagnons avant l'ouverture au troisième grade.

Le PMdC va, à la demande du Vénérable, quérir les Frères Compagnons sur la colonne du Midi. Ceux-ci se lèvent, se mettent à l'ordre de Compagnon et suivent le PMdC, en restant à l'Ordre. Arrivé à l'Occident, le PMdC s'écarte et chaque Compagnon, face à l'Orient, au bord du pavé mosaïque (sans marcher dessus !), les pieds en équerre, fait le signe de son grade, salue le Vénérable, fait un demi tour par la droite et quitte la Loge à pas libres, le Couvreur ayant ouvert la porte de celle-ci. Ils rejoignent le Maître et les Apprentis qui les ont précédés.

 

N. B.

Petit rappel pour exécuter un signe (au 1er ou au 2ème) élégant, propre et précis : la position de départ de la main étant celle de l'ordre, les signes se font toujours en deux temps, le premier temps est celui d'une horizontale, le deuxième celui d'une verticale.

Les battements de bras du type moulin à vent, ne sont pas acceptés même chez les Meuniers de la Tiretaine. Qu'on se le dise !

A suivre

Entrer, sortir, la terreur des Apprentis et parfois de quelques autres
A propos de la gravure représentant le Duc d'Antin l'épée à la main (article du 21 février), quatre lecteurs ont donné la bonne réponse. Chaleureuses félicitations.
Quand le 14 septembre 1737 le commissaire Delespinay se présente chez Chapelot marchand de vin à la Rapée au cabaret à l'enseigne de Saint Bonnet, le Duc d'Antin faisait office de couvreur et défendait l'entrée de la Loge en tenant, comme il se doit pour un officier armé, son épée de la main droite.
 
Merci à notre BAF Yonnel G. pour les précisions apportées.
Entrer, sortir, la terreur des Apprentis et parfois de quelques autres
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