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17 juin 2020 3 17 /06 /juin /2020 16:48

L'épidémie virale nous a fait mettre la vie en Loge entre parenthèses. L'impérieuse nécessité de ralentir la diffusion du virus a entrainé la fermeture de toutes les Temples maçonniques. Les FF. ont eu la possibilité de se retrouver de façon informelle grâce aux visioconférences afin de maintenir un lien fut-il virtuel.

Interrogé sur l'organisation de Tenues virtuelles, le TVF J.-L. M. apporte une réponse claire et nette. Nous vous la livrons ci-dessous en le remerciant vivement de nous avoir donné l'autorisation de publier son texte.

Il est évident que la FM « opérative », celle qui construit réellement des cathédrales, ne peut être « virtuelle » ; cependant, on aurait pu s’attendre à ce qu’il soit possible de réaliser des « visio-tenues » virtuelles par les moyens informatiques dont on dispose à notre époque.

Pourtant la FM spéculative, symbolique,  «  virtuelle » n’existe pas et toute tentative de créer des tenues maçonniques à distance est interdite par le TRF J.-P. R., GM de la GLNF.

Pourquoi ?

C’est la question à laquelle je vous propose de répondre ensemble.

Cette question m’a paru liée à celle de savoir pourquoi au XXIéme siècle la FM utilise des gestes, des postures, des rituels imitant les Francs-Maçons dits « opératifs », constructeurs des cathédrales du Moyen Age ?

Une tentative de réponse à ces deux questions est peut-être possible en explorant comment le corps et l’esprit fonctionnent ensemble.

L’expérience de la vie nous montre que la connaissance du monde provient de notre expérience :

On ne peut savoir ce qu’est la fraternité, idée abstraite, que si on expérimente des comportements fraternels.

La FM dite « spéculative » du XVIIIéme siècle ne s’est pas trompée en proposant une expérience originale d’imitation des bâtisseurs du Moyen Age pour « faire d’un homme bien, un homme meilleur », et surtout pour se sortir du piège des violences religieuses et politiques de l’époque (et qui n’ont malheureusement pas disparues à la nôtre).

En proposant d’expérimenter des comportements non conflictuels à des personnes qui étaient étrangères les unes aux autres, la FM change notre représentation du monde.

L’expérience originale proposée par la FM est donc celle d’imiter ces bâtisseurs qui se servaient d’abord de leurs 5 sens et de leur mémoire pour transformer leurs conceptions de la vie et celle de la société.

Bien avant, Les Maçons « opératifs » avaient pris comme modèle les bâtisseurs bibliques du Temple du Roi Salomon.

On prête aux bâtisseurs du Moyen Age des comportements fraternelles d’entre aides en cas d’accident ou de besoins et surtout d’indépendance par rapport aux deux autorités prédominantes de l’époque : l’Eglise et le pouvoir seigneurial, la religion et la politique.

La « Loge », accolée au chantier de la cathédrale est leur lieu réservé et fermé à ceux qui ne sont pas maçons :  ils pouvaient s’y réunir en toute indépendance vis-à-vis des autorités religieuses et politiques  du temps.

En loge ils faisaient aussi l’expérience de la transformation de la matière, de la pierre, ils réalisaient des plans d’architectures qui seront soumis le lendemain à la réalité : la voûte tiendra-elle ou risque-t-elle de s’effondrer ?

L’expérience de la vie est leur seule source de connaissance :

en taillant la pierre brute, c’est le bruit du maillet à dégrossir, la sensation des vibrations dans le bras, la vue de la transformation progressive de la matière, le gout et l’odeur de la poussière qui transforme l’Apprenti en Compagnon.

L’expérience d’étapes successives est indispensable à la progression de l’homme et la FM spéculative procède de la même façon concrète :

On doit faire l’expérience de l’Initiation avant de devenir Apprenti, du Passage avant de devenir Compagnon et de l’Elévation avant de devenir Maitre.

 Pour devenir Compagnon ou Maitre, il nous faut tailler notre pierre en apprenant notre rituel.

L’effort de mémoire agit comme une expérience originale indispensable à notre changement et ne se limite pas aux mots du rituel mais aussi aux gestes, postures, attouchements, comportements spécifiques à chaque grade et qui seront répétés en séances dites d’« instructions » (ou de répétitions) et bien sûr en tenues régulières réelles et non pas «  virtuelles ».

En effet, l’expérience de la tenue ne s’improvise pas parce qu’elle est rituelle, reproductible, et qu’elle nous engage complètement corps et esprit.

Cette expérience de mémoire associant le corps et l’esprit est le fondement de la FM « spéculative » et durera toute notre vie de Francs-Maçons quel que soit notre grade ou notre fonction.

Comment l’expérience réelle des tenues maçonniques peut-elle changer ainsi notre représentation du monde ?

La construction de la conscience commence à être maintenant assez bien connue par l’imagerie cérébrale et par les sciences anthropologiques qui montrent l’importance de l’imitation des modèles de comportements efficients, ceux qui transforment nous-mêmes et le monde.

En effet l’expérience a bien montré que les changements durables de la société ne pouvaient se réaliser que par l’addition des changements individuels de chacun de ses membres.

Le Mahatma Gandhi l’a parfaitement exprimé en disant : « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ».

Cette réalité est reprise par le Point 4 de la Règle en 12 points de la GLNF :

« La FM vise, par le perfectionnement moral de ses membres, à celui de l’Humanité tout entière ».

Le cerveau est capable de transformer les données brutes de nos 5 sens et de les associer à la mémoire et aux émotions. Il en résulte ce que nous appelons la « conscience », c’est-à-dire une représentation cohérente du monde qui pourra lui donner du sens. Cette représentation nous est nécessaire non seulement pour notre survie mais aussi pour ordonner notre vie personnelle et en société.

En transposant à la FM on montre ainsi que notre expérience répétitive des tenues régulières, dans un environnement fermé et sécure, en faisant appel à notre mémoire et aux différents symboles, permet à notre cerveau de construire une représentation fraternelle du monde sans avoir besoin de faire appel ni aux représentations religieuses ni aux représentations politiques du monde.

Il ne faudrait pas oublier aussi le rôle très important de la musique en loge. C’est un langage émotionnel universel, pour construire un état de conscience apaisé et ouvert aux autres : la musique est peut-être l’exemple le plus évident pour comprendre l’impossibilité de dissocier corps et esprit, sens et conscience.

Le Maitre d’Harmonie de la Loge n’embellit pas les Tenues, il est à la source même des émotions qui participent à la l’expérience de la conscience.

La FM est donc tout à fait originale et moderne (dès le XVIIIéme siècle) en rejetant constitutionnellement en son sein les controverses religieuses et politiques (point 6 de la Règle en 12 points de la GLNF) et en nous faisant vivre une expérience originale plutôt que d’essayer de transmettre des soi-disant « connaissances » abstraites .

L’imitation, le mimétisme, est le moyen utilisé par la FM pour nous transformer et nous faire vivre des comportements fraternels et non plus conflictuels.

On connait les « gênes » qui agissent comme des réplicateurs capables de reproduire nos cellules à l’identiques, mais la notion de « mêmes » est moins connues.

Qu’est-ce qu’un « même » ?

La définition proposée par ceux qui utilisent ce terme est : « un élément de culture dont on peut considérer qu’il se transmet par des moyens non génétiques (allusions aux gênes par rapport aux mêmes) mais par imitation » ;

Les « mêmes » seraient apparus d’après les anthropologues il y a environ 10.000 ans chez Homo Sapiens uniquement (disparition de Neandertal), qui les utilisera pour la construction des maisons, des cités, de la société, de la civilisation.

Si nous imitons les FM opératifs, les « vrais bâtisseurs », c’est pour pouvoir permettre aux « mêmes » utilisés par ces bâtisseurs de se répliquer en nous et nous transmettre ainsi leur « élément de culture ».

L’« élément de culture » des maçons opératifs est contenu dans leurs organisation : la loge est un lieu sécure et séparé du monde « profane », celui de ceux qui ne sont pas Maçons.

Ils devaient aussi assurer par eux-mêmes le secours de ceux qui ne pouvaient plus travailler et de leurs familles : ils ont inventé le trésor de la Loge, le « tronc de la veuve », l’OAF.

En les imitant nous permettons aux « mêmes » comportementaux des anciens bâtisseurs de se répliquer en nous pour changer nos attitudes et nos comportements et prendre les leurs.

Mais cette réplication ne peut se faire que par la répétition régulière des « mêmes rituels » de façon rigoureuse au cours de cérémonies réelles en un lieu et un temps dédiés.

Une « tenue virtuelle » ne peut donc évidemment pas être efficace : il faut la Loge et ses décors, nos gants et nos tabliers, notre musique, et nos rituels.

Ainsi, et par l’expérience du corps et de l’esprit indissociables, la FM nous fait faire un « pas de côté » par rapport aux passions du monde profane, elle nous enseigne un bien précieux, celui de se comporter en « Frères » et c’est une vraie source de bonheur.

Le bonheur de se retrouver réellement ne peut se comparer à aucune autre réalité, en tout cas pas à celle des « visio-tenues » informatiques…

T. V. F.  J.-L. M.

Vos commentaires par mail à l'adresse tvfbb@... voir ci-dessous

833ème article

 

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RF BB Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine - dans Rite Français
10 mars 2020 2 10 /03 /mars /2020 14:27

Le 17 décembre dernier nous vous avions présenté les premiers éléments symboliques d'un tableau figurant dans un temple maçonnique portugais, sous le titre :

B et autres symboles sur pavé mosaïque.

 

***

Dans cet article, nous avions laissé de coté le quadrant supérieur droit de ce tableau, en particulier les éléments contenus dans le cercle bleu. Voir l'illustration ci-contre : flèche jaune.

 

***

 

Nous nous proposons aujourd'hui de poursuivre ce travail d'analyse à l'intérieur de ce cercle bleu afin de trouver quelques clefs de lecture, permettant d'en comprendre la symbolique.

 

Avertissement :

Nous sommes là dans un univers maçonnique qui ne répond pas aux fondamentaux du Rite français que nous avons l'habitude de vous présenter dans le cadre de ce blog. Mais nous devrions retrouver de fortes similitudes au niveau des éléments symboliques de base.

Cette partie du tableau représente la Loge, sous ses deux aspects :

1./ l'édifice dont les composants sont désignés par les chiffres de couleur jaune, bordés de noir sur l'illustration ci-dessus et signalés dans le texte en infra sous la forme (1).

2./ la Fraternité (les FF. qui constituent la Loge), dont les éléments sont identifiés par la lettre "α"de couleur jaune, bordée de rouge.

Elle comporte par ailleurs ce qui parait être une construction géométrique que nous étudierons en dernier lieu.

 

1./ L'édifice

 

La porte de la Loge :

Elle est matérialisée par les deux colonnes J (2) et B (1).

La colonne J est à l'intérieur de la Loge, du coté droit en entrant. Elle est figurée par un carré (symbole de la terre) car elle est surmontée d'un globe terrestre.

La colonne B, placée à gauche en entrant dans la loge, est figurée par un cercle (le ciel) car elle surmontée d'un globe représentant la voûte céleste.

Cette porte sépare le monde profane de l'espace intérieur de l'édifice appelé à être sacralisé (symbolique du seuil1). Le monde profane est donc situé en-dessous de la porte (d'où l'inscription : mondo profano).

 

Orientation de la Loge :

Au centre de la Loge est dessinée une Rose des vents à huit branches (3).

— La rose des vents répond à une symbolique qui remonte à l'Antiquité. Les quatre branches représentent les quatre points cardinaux permettant de s'orienter (de trouver la direction de l'Orient !), de tracer sa route, son chemin et d'éviter de se perdre. Elle figure le monde terrestre (profane). Les huit branches représentaient chez les Grecs, les huit vents : le Mistral, vent du Nord, Le Grecale du Nord-Est, le Levante venant de l'Est, le Marin du Sud-Est, le Scirocco soufflant du Sud, le Libeccio du Sud-Ouest, le Ponant de l'Ouest et la Tramontane du Nord-Ouest. (Symbolique de l'élément air)

Sur le tableau, cette rose des vents représente l'orientation de la Loge avant la sacralisation de son espace. La branche inférieure donne la direction du Nord, l'endroit sans lumière, le monde profane. La branche supérieure indique le sud, la source de la lumière (physique) sur la terre, d'où la mention luz accolée au S (sud).

L'axe la Terre (5) (Axxo da Terra) ou axe du monde, confirme que nous sommes encore dans le monde profane. Il est symboliquement  orienté SE-NW2 .

 

La sacralisation de l'espace modifie l'orientation de la Loge. Elle se traduit par une rotation de 90 ° (un angle droit3), dans le sens dextrogyre (sens des aiguilles d'une montre). Le sens de la rotation répond à une symbolique de création, naissance, vie. C'est la création d'un nouveau monde. Cette rotation provoque quelques modifications :

 

— l'Est prend la place du Sud. L'axe de la Loge qui était Nord-Sud devient Ouest-Est et se superpose à celui des équinoxes. Symbolique de l'équilibre lumière / ténèbres4. La lumière dans l'espace sacré ne vient plus du midi mais de l'Orient5.

 

— une bascule de l'axe du monde mais qui demeure toujours SE-NW, rappelant ainsi que l'espace sacré créé reste inscrit dans un univers orienté et organisé. Sur cet axe seront positionnés deux des trois piliers de la Loge6.

Devenue un espace sacré, la Loge est alors représentée par un cercle (4) dont le centre est celui de la Loge qui se superpose à celui de la rose des vents. Sur ce cercle sont positionnés les nouveaux points cardinaux.

à suivre....

rfbb ex tvfbb

————

Notes

(la mention TI renvoie à l'ouvrage Trois Pas en Loge Bleue ; la mention T II renvoie à Rite Français, Sens et Symbolique)

1 Symbolique du seuil, T II, p. 68

2. L'inclinaison réelle de l'axe de rotation de la terre avec la perpendiculaire au plan orbital est de 23° 26.

3. Symbolique de l'angle droit, T II p. 110

4. Du rôle de la Lumière dans l'orientation de la Loge, T II illustration p. 149 et p. 153

5. Du rôle de la Lumière dans l'orientation de la Loge, T II p. 151

6. Au Rite français on parlerait de grands chandeliers.

Carte du XVIème siècle. Rose des vents centrale à huit branches

832ème article

 

 

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RF BB Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine - dans Symbolique
25 février 2020 2 25 /02 /février /2020 11:36

Mais jours, saisons et années ne permettaient toujours pas de se situer avec précision dans le temps. Il faut dire qu'en donnant un rendez-vous une nuit ou un jour de la saison froide de l'année en cours rendait peu probable la certitude de rencontrer l'ami, l'être cher, le collègue de travail, qui sais-je encore ?

Faut-il rappeler que pendant des millénaires l'humanité a vécu ce que les philosophes ont très vite nommé le temps sans chercher à le définir. Il est par-contre apparu très rapidement nécessaire de le mesurer, ne fut-ce approximativement dans le cadre des activités sociales quotidiennes ou annuelles, l'écoulement du jour et de la nuit, celui des saisons, ne suffisant plus à cette fin. Aussi l'homme s'est-il mis en devoir de chercher à mesurer le temps de façon plus précise. Pour ce faire, il construisit des instruments de plus en plus sophistiqués. La mesure du temps allait occuper une place tout à fait importante dans l’histoire de l’humanité.

Je survolerai quelques grandes étapes. Ainsi vit-on apparaitre

               - Le gnomon, vers 2400 avant J.C, chez les égyptiens et les chaldéens, a permis la première mesure du temps. C’était un simple piquet planté verticalement dans le sol projetant son ombre vers une direction différente selon l'heure. Il indique correctement le midi quand son ombre se dirige au nord. Mais la direction de l’ombre pour une autre heure du jour dépendait souvent de la saison, en fonction des trajectoires du soleil.

               - A partir de 1500 avant J.C, environ est apparue en Egypte, la clepsydre dont le nom vient du grec et qui signifie « voleuse d’eau ». En effet, il s’agit d’un récipient percé dont de l'eau s'écoule et qui comporte à l’intérieur des graduations permettant de mesurer des intervalles de temps. D’Egypte, elle passa en Grèce puis chez les romains environ un siècle et demi avant J.C. Mais cet instrument restait tout de même très imprécis et ne fonctionnait pas par grand froid. Cependant, elle fut maintes fois perfectionnée jusqu'au XVIIIème siècle pour donner naissance à de véritables horloges à eau.

               - A noter que le sablier qui fonctionne sur le même principe par écoulement de sable est moins précis que la clepsydre mais a l'avantage de fonctionner par grand froid. Il est cependant fiable et peu coûteux ; c'était l'instrument le plus répandu du XIVème au XVIIème siècle. Il était utilisé essentiellement pour des durées courtes dans la marine, notamment.

      - Parallèlement à la clepsydre, on vit apparaitre le cadran solaire chez les Chaldéens. Il est le perfectionnement du gnomon. Des marques tracées sur leur surface plane représentaient chaque heure de la journée. Pendant son déplacement, l’ombre du soleil tourne autour du bâton dans le sens horaire, sa position étant utilisée pour noter le temps. Il faut noter que c'est ainsi que s'est fait le choix du sens des aiguilles d'une montre.

               - Les premières horloges mécaniques apparaissent à la fin du XIIIème siècle. L'énergie nécessaire au fonctionnement de l'horloge est fournie par la chute d'un poids ce qui met les aiguilles en rotation. La première horloge électrique d'Alexander Bain apparaitra en 1840, l’horloge atomique en 1953 qui est l’instrument de mesure du temps le plus précis à ce jour et, sur le plan pratique, la montre à quartz vers 1968.

         Ces instruments de plus en plus précis permirent de définir les heures, les minutes, les secondes et les fractions de secondes jusqu’à la nano- seconde.

         Il me faut dire un mot sur les pourquoi des 12 mois dans une année, des 24 heures dans la journée, des 60 minutes par heure et des 60 secondes par minute. Il nous faut remonter à nos ancêtres babyloniens, quelques 3.000 ans av. J.-C, qui pensaient le temps circulairement et non linéairement eux qui comptaient en base 60. Ils ont choisi de découper l'année en 12 mois de 30 jours, se basant sur les cycles lunaires et la période de révolution de la terre autour du soleil, ainsi que sur leur façon de compter sur les phalanges des doigts avec leur pouce. C'est donc tout naturellement qu'ils ont également trouvé 360 divisions - 12 × 30 = 360 jours par an, correspondant également aux 360 degrés du cercle. Par ailleurs, ils ont divisé la journée en 6 périodes : 3 pour le jour et 3 pour la nuit. Plus tard, par souci de précision, les savants divisèrent ces 6 périodes en 12, puis en 24 sous-périodes, soit 24 heures. Le cercle de 360° était divisé par les 6 périodes dont je viens de parler ce qui permettait d’obtenir 60, ce 60 qui est la base de numération des heures, mais également des minutes et des secondes.

Ces unités de temps sont fort bien définies tels des étalons. Cependant, malgré tous ces instruments de précision nous sommes nombreux, en vieillissant, à constater que le temps, bien que nous le sachions immuable et régulier, passe de plus en plus vite. "Je n'ai pas vu passer cette année" entend-on souvent autour de nous et ce d'autant plus que celui qui le dit, est âgé. J'ai peut-être une explication qui ne vaut que ce qu'elle vaut mais je ne résiste pas à vous la donner. En plus des unités de mesure bien définies dont je vous ai entretenus, il est une unité de mesure du temps, inconsciente et oh combien variable qui est celle de notre vie et qui ne connaît d'autre étalon pour chacun que la durée de sa vie personnelle. Je m'explique. Lorsque nous avons 3 ans, la quatrième année de notre vie représente un tiers de notre vie passée. C'est long un tiers d'une vie. Mais à 70 ans, notre soixante et onzième année ne représente plus que le un soixante-dixième de notre vie et ce qui est peu et donc ressenti plus court. Ceci est à rapprocher à ce qu’a écrit

                   - Éric Tabarly dans « Mémoires du large » : « Le temps se rétrécit ou semble s'accélérer à mesure qu'approche la date du but à atteindre ». On peut penser à l’escale mais aussi à la mort.

                   - Danielle Thompson dans « Fauteuil d’orchestre » : « Un jour, le temps qui passe, ça devient le temps qui reste ».

Millénaires, siècles, années, jours, heures, minutes, secondes, dixièmes, centièmes, millièmes de seconde étant ainsi bien définis… Nous n'avions plus d'excuses pour justifier nos retards.

Il nous faut remarquer que contrairement aux autres unités comme le mètre, le kilogramme… par exemple, il ne nous est pas possible de faire un retour en arrière dans le temps autrement que par la pensée. En effet, on peut, facilement, revenir d'où l'on vient en faisant marche arrière ou demi-tour, raccourcir la longueur d'un objet, perdre quelques kilos en faisant un régime mais il nous est impossible de revenir physiquement à hier et encore moins à nos vingt ans, sauf en rêve, peut-être parce qu'il y aurait trop de demandes mais aussi et surtout parce que le temps n'a qu'une direction seulement dirigée vers l'avant ce que d'aucun voudrait appeler le « progrès ». Certes on peut réduire la durée d'une action, d'un parcours en jouant de l'accélérateur, mais le temps passe, telle une Delage de nos grands-parents, toujours aussi rapide et silencieux, à son rythme bien à lui que rien ni personne ne pourra modifier tout au moins avant le Big Crunch, figure en miroir du Big Bang, fin du monde où tout l’univers sera réuni dans une tête d’épingle et où tout sera immobile entrainant ipso facto la fin des temps et même la fin du temps tout court. Peut-être pourrions-nous nous donner rendez-vous dans 13 à 15 milliards d’années pour en reparler. Le temps présente donc une similitude étonnante avec la vie qui, elle non plus, ne tolère aucun retour en arrière.

Ce temps apparemment si simple mais aussi si complexe, a conduit nos semblables à philosopher à son sujet.

Qui sommes-nous ? d'où venons-nous ? où allons-nous ? Ce sont les grosses questions existentielles que s'est posé l'homme depuis la nuit des temps. Énigmes impossibles à résoudre car tout est question de temps et celui-ci, c'est bien connu, change sans arrêt puisqu'il n'est déjà plus le même entre le début de ces trois interrogations et le point final du même nom. La seule certitude est qu’« à peine sortis du berceau nous sommes allés faire un saut au boulevard du temps qui passe » (Brassens) et que le temps passé ne se rattrape pas.

         C’est pourquoi, le temps, en ce qui concernait sa nature et non seulement ses manifestations, est devenu un objet d'étude pour les premiers scientifiques. Mais très vite, ils ont compris qu'ils étaient incapables de le comprendre ou l'expliquer, contrairement par exemple à la force de gravité. Et aujourd'hui il en est dramatiquement de même. Le temps est bien décrit par les principales théories physiques, mais ces descriptions ne correspondent aucunement à notre intuition de ce qu'est le temps.

Ce temps, énigme de la vie de l'homme - peut-être la seule vraie énigme, avec la vie (encore une similitude) que nous ne résoudrons jamais, nous a donc préoccupés de longue date donnant lieu à nombre d'interrogations et de réflexions de par le monde.

         Citer tous ceux qui ont pensé le temps ou à propos du temps et j’exploserai mon temps de parole. Très loin d’être exhaustif, je limiterai donc mon choix à quelques citations empruntées ici et là à des auteurs variés.

                   - Il y a ceux qui constatent et déplorent l’inexorable écoulement du temps comme

                          . un proverbe sanskrit : « Les humains disent que le temps passe. Le temps dit que les humains passent »     

                          . à rapprocher de « O tempora o mores » de Cicéron

                          . un proverbe hindou : « La main sert à tout sauf à retenir le temps ».

                          . Platon : « Le temps est l’image mobile d’une éternité immobile ».

                          . Pierre de Ronsard : « Le temps s’en va, le temps s’en va Madame. Las ! Le temps non, mais nous nous en allons »

                          . René de Chateaubriand : « Ce n’est pas l’homme qui arrête le temps, c’est le temps qui arrête l’homme ».

                          . Nadine de Cintas : « Nul ne peut donner du temps au temps »

                          . Mike Resnick : « Il y a un temps pour tout, un temps pour naitre, un temps pour grandir, un temps pour mourir ».

                          . Jean Giraudoux dans les dialogues de sa pièce Andromaque :

                                  . Andromaque : « Je ne sais pas ce qu’est le destin »

                                  . Cassandre : « Je vais te le dire. C’est simplement la forme accélérée du temps. C’est épouvantable ».

                   - D’autres lui trouvent des vertus

                          . Voltaire : « Le temps adoucit tout »

                          . Léo Ferré : « Avec le temps, avec le temps, va, tout s’en va, on oublie le visage et on oublie la voix ».

                   - Mais d’autres sont moins tendres mais non moins objectifs

                          . Berlioz, cher à notre Premier Surveillant : « Le temps est un grand maître, le malheur est qu’il tue ses élèves ».

                            . Werner Aspenström : « Le temps ne cicatrise pas les outrages du temps ».

                            . Encore Léo Ferré : « La mort est délivrance, elle sait que le temps quotidiennement nous vole quelque chose, une poignée de cheveux, l’émail de nos dents ».

                   - Enfin certains le prennent de façon plus détachée, quasi humoristique

                            . Jules Renard : « Il n’y a que le temps qui ne perde pas son temps.

                            . Jean Amadou : « Ne laissez jamais du temps au temps, il en profite ».

                            . Grégoire Lacroix : « Le temps passe. D’accord. Mais il n’a pas de mérite, il n’a que ça à faire ».

Mais il est tard, trop tard. « Trop tard » ces deux petits mots pour nous dire que le temps n’est pas à notre disposition. Je m’incline donc.

Que vais-je retenir de ces quelques feuillets et en quelques mots ? S’il le faut, je ne retiendrai que seuls le temps, la vie et la mort, qui avancent droit devant à marche forcée, ne connaissent pas de retour. Rien d’autre ? C’est peu me direz-vous. Permettez-moi de vous répondre que je pense le contraire. Le temps, la vie, la mort, ce n’est pas peu, c’est la destinée de tout être vivant, la nôtre.

Voilà mes F.F beaucoup (beaucoup trop peut-être ?) de temps a passé depuis que j'ai commencé mon exposé. Mais l’infinité du temps n’est pas facile à résumer en quelques lignes et encore moins en quelques mots.

Alors je vais me dépêcher de conclure car comme l'a si bien dit un autre grand philosophe français contemporain, j'ai cité un ancien premier ministre, Raymond Barre ! "quand l'heure est arrivée, le moment est venu"...et je rajouterai, le moment est venu pour moi de terminer mon travail.

Et n’oubliez pas un sage conseil mes F.F « carpe diem » !

J'ai dit    TVF J-P B

831ème article

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RF BB Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine - dans Planches
16 février 2020 7 16 /02 /février /2020 11:57

Morceau d'architecture présenté par le TVF J.-P. B. , R.L. Michel de l'Hospital à l'orient d'Aigueperse.

Avec nos remerciements à l'auteur.

Vu l'importance du texte il sera publié en deux fois.

*********************

 

Très V., mes bien aimés FF

 

J’aimerais commencer mon intervention par une citation d’Hubert Reeves que je n’ai découverte qu’après avoir fini ma rédaction mais qui résume si bien ce que j’ai écrit :

« Le temps passe et je "passe" dans le temps, c'est un phénomène que je vis, que je sens, qui me transporte irrésistiblement. Tout ce dont je suis sûr, c'est qu'il est plus âgé que moi, mais quand a-t-il commencé ? C'est l’idée de "création" présente dans un grand nombre de traditions religieuses, en particulier dans la Genèse, qui nous interpelle. Elle implique qu'il fut un temps pendant lequel il n'y avait « rien », que le monde n'a pas toujours existé, qu'il est apparu soudain comme sortant d'un néant primordial ou du chapeau d'un magicien ».

Le jour de mon initiation j'ai découvert que les maçons travaillaient en loge de midi à minuit, c'est dire si nous donnons du temps au temps pour nos travaux. Avec le temps, cela a trotté dans ma tête et m'a donné l'idée de m'intéresser au temps et je viens ici vous faire part de quelques-unes de mes réflexions. Ce travail n’a donc rien de scientifique.

Pour aborder devant vous ce sujet des plus sérieux, c'est plutôt légèrement que j'ai choisi d’introduire mes propos par un air connu "Même en cent ans je n'aurai pas le temps, pas le temps…». Oui, le sujet est si vaste que, même en cent ans, je n'aurai pas assez de temps pour vous parler... du temps.

Du temps qui passe, du temps qui rythme notre vie personnelle, sentimentale, professionnelle ainsi que celle en maçonnerie, du temps qui creuse nos rides, nous courbe le dos, de celui que nous mesurons avec nos horloges et montres en secondes, minutes et heures, pas du temps météorologique qu'il fait, laissant cela à nos belles commentatrices des chaînes de télévision.

La tâche n'est pas facile. C'est pourquoi ce temps qui s'écoule, j'aurais aimé le suspendre un temps pour avoir plus de temps de vous en parler.

Mais comment faire ? Le temps est immuable - une heure c'est une heure, qu'elle soit d'été comme d'hiver, à Paris comme aux antipodes, le temps est invisible car incolore, mais aussi inodore - on ne le « sent » pas passer sauf dans nos articulations, il est aussi sans saveur, inaudible excepté par le tic-tac de nos montres, fluide, insaisissable, narquois, inarrêtable, sournois, mais toujours fidèle car rien ni personne d'autre ne reste en permanence à nos côtés de notre naissance à notre mort, mais il sait aussi être mauvais, voire carrément méchant quand il décide de nous lâcher la main. C'est alors que du temps compté qui nous était prêté, chichement mesuré, nous passons ensuite à l'éternité où le temps ne compte plus.

"Oh ! temps suspends ton vol" - il faut être un doux poète rêveur pour lui demander cela - car je vous le redis mais vous le savez bien, c'est mission impossible.

Je vais cependant tenter, au niveau qui est le mien, avec mon ressenti personnel de vous conter "une brève histoire du temps", la mienne, mais rassurez-vous ce ne sera pas du même niveau que celle du grand Stephen Hawking. Rassurez-vous aussi car je ne vais pas vous refaire les 7 tomes de « La recherche du temps perdu »

Le temps qui préexiste à l'humanité, mais pas à la Création, nous survivra. On peut même avancer qu'il n'a rien à faire de nous et poursuit son petit bonhomme de chemin tel un rouleau compresseur. Il remonte à la nuit des temps si j'ose dire et se perdra dans le temps…

Selon les scientifiques, en l'état de leurs connaissances actuelles, avant le Big Bang, il n'y avait que le néant ou peut-être un "Tout" contenu dans une tête d'épingle, hyperdense, immobile, comme endormi, et en tout état de cause, il y avait ce que l'on peut considérer comme un gros point d'interrogation. Et ce point d'interrogation combien de temps a-t-il duré ? Impossible à dire puisque le temps tel que nous le concevons n'existait pas. De fait son immobilité le privait de ce qui aurait pu être un temps voire le temps. En effet, sans déplacement dans l'espace, point de temps.

La grande conflagration créatrice fut le départ de tout ce qui nous entoure, dont ce mystérieux Temps, et cela s'est passé il y a, approximativement, 13 milliards d'années, un temps fou à l'échelle humaine, une durée difficile à imaginer. Et de plus ce Big Bang n'aurait duré que 10 puissance - 43 seconde, durée infinitésimale que l'esprit humain, tout au moins le mien, ne peut imaginer et dont en l'état de nos connaissances, il ne nous est pas possible de savoir ce qui s'y est passé et comment cela s'est passé.

Une autre description de la Création nous est donnée par le Livre commun aux trois religions monothéistes. Selon la Genèse, la création de l'univers aurait duré huit jours. Elle y est décrite avec des mots et des images que pouvait comprendre l'homme d'alors pour qui les théories de la relativité et quantique étaient inconnues et en tout état de cause inaccessibles. Mais cette description n'est pas, à mon humble avis, totalement antinomique avec celle de nos scientifiques contemporains.

Dans les deux cas, en effet, on constate que ce fut rapide sinon brutal, cataclysmique : Dieu créa successivement le ciel et la terre, la lumière, le jour et la nuit, les végétaux. Ce n'est que le troisième jour qu'il y est indiqué qu'il y a eu un soir et un matin (Genèse I - verset 13). C'était le début du temps qui pouvait alors démarrer sa marche inexorable par un autre jour, puis une autre nuit et ainsi de suite, et ce, vers une éternité sans fin, par définition ou tout au moins supposée telle.

Pour qu'il y ait temps, nous comprenons aussi qu'il faut également qu'il y ait espace. Mais alors qu'est-ce que le temps ? Est-ce une durée ? Est-ce une longueur ? C'est un peu l'un et un peu l'autre et surtout les deux, le couple espace-temps. La création a généré ce temps qui, depuis, évolue pour son propre compte selon un trajet globalement rectiligne, pour faire simple. Je n'entrerai pas dans les descriptions des déformations de cet espace-temps, qui vont jusqu’à l’annulation du temps dans les trous noirs ni dans les théories des cordes qui modifient ou raccourcissent le temps. Pas que je vous croie incapables de les comprendre, mais c'est bien au-dessus de mes possibilités trop réduites pour vous l'expliquer clairement.

Puis un certain temps s'est passé avant que la vie n'apparaisse sur terre sous forme d'une simple cellule il y a quelques trois milliards et demi d’années et un autre, non moins long, avant que cet organisme unicellulaire primitif ne se soit pourvu de membres, d'organes variés et d'un cerveau pour devenir, il y a 150 millions d’années, ce que l'on nomma successivement un homo erectus, un homo habilis, un homo sapiens. C'est à dire, Nous ! Quoique... la traduction du latin sapiens par "intelligent", "sage", "raisonnable", "prudent", peut-elle s'appliquer à nous ? Mais je m'écarte de mon sujet. Plus de temps à perdre. Je continue.

On peut penser que très vite nos plus lointains ancêtres prirent conscience de la notion du temps qui passe par l'alternance des jours et des nuits qui ont rythmé leur vie quotidienne. C'est le jour qu'ils pouvaient s'adonner au temps de la chasse - nécessaire pour nourrir la tribu - de la guerre et de "l'usinage" manuel de leurs outils utiles à la chasse, à la guerre mais également dans leur vie de tous les jours.

Rapidement nos ancêtres constatèrent que le temps du jour était d'une durée variable selon des périodes mais lorsque la durée de la journée croissait, celle la nuit rétrécissait ce qui ne permettait pas de se situer avec exactitude dans la temporalité.

Et en plus ils se rendaient compte que cela coïncidait avec des changements de temps, celui-ci météorologique cette fois. Il en a retenu la notion de saisons. Et ces saisons revenaient régulièrement selon un cycle immuable, chaque cycle correspondant à ce que nous allions qualifier bien plus tard d'une année.

à suivre...

 

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RF BB Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine - dans Planches
4 février 2020 2 04 /02 /février /2020 21:24

Dans une petite rue de Vienne (Autriche), Victor H. a été intrigué par le logo de cet artisan

Simple hasard ? Compagnon ? ou Franc-maçon ?

Qu'en pensez-vous ?

Vos réponses par mail à l'adresse habituelle (voir l'encart ci-dessous).

 

Prochain article, suite du décryptage symbolique de :

"B et autres symboles..." (articles du 29 novembre et du 17 décembre 2019)

829ème article

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RF BB Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine
29 janvier 2020 3 29 /01 /janvier /2020 15:52

Il est de tradition d'utiliser en Loge un calendrier particulier différent de celui qui prévaut dans notre vie quotidienne au-delà de la cordelière à houppes et lacs d'amour.

Un de nos mythes fondateurs fait remonter l'origine de la Maçonnerie à la création du monde selon la tradition de la Genèse.

Année du Monde 1, 4003 avant J.C.,

ADAM, notre premier ancêtre, créé à l'image de Dieu, le Grand Architecte de l'Univers, dut avoir les Sciences libérales, particulièrement la Géométrie, inscrites dans son cœur, car depuis la chute même, nous trouvons ces principes [inscrits] dans le cœur de ses descendants, lesquels principes, au cours des temps, ont été exposés [...]

Constitutions d'Anderson - Histoire

Cette datation se base sur les recherches d'un théologien calviniste James Ussher (cf encadré en infra).

L'ère maçonnique s'ouvre donc 4000 ans avant Jésus Christ, c'est ce que nous appelons l'Année de la vraie lumière (AVL), Anno lucis.

Il convient donc, pour obtenir l'année de la Vraie Lumière, d'ajouter 4000 ans au millésime de l'ère chrétienne.

Par ailleurs l'année de la vraie lumière commence avec le premier signe du zodiaque, le Bélier au mois de mars, et se termine avec le douzième, le Poisson en février.

Par principe nous n'utilisons pas le nom des mois mais leur quantième.

Formulation :

Le 17 février 2020 est le 17ème jour du 12ème mois de l'AVL 6019.

Le 2 mars 2020 est le 2ème jour du premier mois de l'AVL 6020.

RF BB - P.P. GLPA

828ème article

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RF BB Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine - dans Rite Français
5 janvier 2020 7 05 /01 /janvier /2020 21:31

Nous avons le grand plaisir de vous informer du réveil de deux Loges travaillant au Rite Français dans la Province de Bretagne

Tenue de Réveil des Respectables Loges

AR C' HREIZ N° 385 à l’Orient de  Saint Brieuc

LA BLANCHE HERMINE N°1539 à l'Orient de Lorient

Travaillant au Rite Français

le Samedi 11 janvier 2020 à 10 heures 00 très précises

Au cours de cette Tenue seront installés :

# le T:.R:.F:. J:.-L:. T:. en tant que Vénérable de la R:.L:. Ar C'Hreiz

le  T:.V:..F:. G:. M:. en tant que Vénérable de la R:.L:. La Blanche Hermine

ainsi que leurs Collèges d'Officiers.

___________________

Tous renseignements auprès de notre F:. G:. M:. Précepteur Provincial du Rite Français de la Province de Bretagne

Vos courriers par mail à tvfbb à l'adresse habituelle :

827ème article

 

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RF BB Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine - dans Rite Français
31 décembre 2019 2 31 /12 /décembre /2019 14:48

Tout est chargé et aligné...

 

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RF BB Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine

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