Je viens de l'Orient,
ni myrrhe, ni encens,
je suis un fossile vivant
des monts Tianmushan.
Je viens de l'Orient,
flamboyant
de mille écus d'or,
et non d'héliodore.
Je viens de l'Orient,
du monde luxuriant
de l'empire du milieu
à jamais mystérieux.
Au delà des apparences
et de mon exubérance,
j’ai un sens caché
connu du seul l'initié.
Goethe me chanta
sur une flute d’acacia.
Sais-tu mon Frère
Quel est mon mystère ?
Illustration : Fac similé d'un poème (1815) de Johann Wolfgang von Goethe, RL Amalia, Weimar
Le texte ci-dessus n'est pas, bien sûr, une traduction du poème de Goethe