Deux siècles après ma disparition vous connaissez encore mon nom.
Je fus, parait-il, remarquable et brillant.
Peut-être, vous jugerez !
J'eus une enfance douloureuse. Je perdis ma mère fort jeune et je n'en ai pas gardé le souvenir.
Mon père fort occupé par le droit, ne m'apportait pas la tendresse dont un jeune enfant a besoin. Heureusement Hélène fut pour moi une mère adoptive exceptionnelle [1].
J'étais un enfant curieux, tout m'intéressait, je voulais tout apprendre, tout comprendre, tout savoir.
Je fis des études brillantes au collège de l' Université. Je me fis remarquer. Par respect filial, je suivis d'abord les traces de mon père. A peine diplômé, je m'installai à Paris.
Ma devise aurait put être celle de Foch, de Leprince Ringuet et même de JJSS. Elle correspondait parfaitement à mon tempérament et surtout à mes valeurs.
J'étais franc-maçon bien sûr. J'avais plus de 40 ans quand je fus initié dans une Loge dirigée par un Sérénissime Grand Maître.
[1] Elle n'était rien pour mon père.
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