Un de nos FF:. m'a interrogé récemment sur la notion de régularité maçonnique.
J'ai répondu bien sûr, puisque nous affirmons avec force que nous sommes des F:. M:. réguliers, mais j'ai eu soudain comme un doute. J'ai donc entrepris une revue bibliographiques sur ce sujet et consulté quelques maçonnologues érudits et éminents.
J'ai relu Jules Boucher, Edouard Plantagenet, Oswald Wirth, Marius Lepage, Edmond Gloton, Jean-Pierre Bayard, Bruno Etienne et René Guénon.
Bonne surprise, il existe une réelle concordance des points de vue et la synthèse a été beaucoup plus facile que je ne le pensais.
Tous ces maçonnologues patentés sont d'accord sur les principes fondamentaux de la régularité.
Les voici :
1) Une Loge est juste et parfaite quand trois la gouvernent (le V et les deux S), cinq la composent (on ajoute le S et l'O), sept la rendent juste et parfaite (on adjoint un C et un A).
Juste et parfaite soit, mais cette Loge est-elle régulière ?
Pour qu'une Loge soit régulière il faut et il suffit que ces sept F:. soient des Francs Maçons réguliers.
2) Un maçon est régulier si et seulement si :
— il a été initié selon le Rite pratiqué dans la Loge, par des Maçons réguliers,
— son « mode de pensée et sa manière de vivre » sont conformes aux obligations maçonniques (cf anciens devoirs, landmarks).
La régularité maçonnique est, par définition, une qualité spécifiquement individuelle.
Une Loge est régulière parce qu'elle est composée de maçons réguliers et non l'inverse !