Tous les PMdC ont eu, un jour ou l'autre, maille à partir avec un boutefeu et y ont laissé parfois (souvent) leur paire de gants... Quelques conseils pour éviter de rompre l'harmonie de la Tenue à cause d'un boutefeu récalcitrant.
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Boute-feu ou boutefeu :
Bâton garni à son extrémité d'une mèche pour mettre le feu au canon. (Littré)
Par extension, en franc-maçonnerie, l'outil utilisé par le Vénérable et le Premier Maître des Cérémonies pour transmettre la flamme de la veilleuse au chandelier à trois branches, aux trois grands chandeliers et aux chandelles des Surveillants lors de l'illumination de la Loge.
C'est un outil constitué d'un tube en laiton, le porte-mèche, dans lequel coulisse une mèche de coton imprégnée de cire ou de stéarine, appelée aussi queue-de-rat ou rat-de-cave. Le boutefeu comporte une poignée au dessus de laquelle est enroulée le surplus de mèche. Le porte-mèche peut-être fermé par un cabochon que l'on ne retrouve jamais après la première Tenue.
L'outil est munie d'une petit cloche de laiton utilisée comme éteignoir, pour étouffer la flamme des bougies. Illustration ci-dessous.
Quelques suggestions à destination du PMdC :
– La mèche doit émerger du porte-mèche d'un bon centimètre, trop longue c'est une torchère, trop courte elle s'éteindra au cours de la déambulation.
– Toujours faire un essai d'allumage et d'extinction au cours de l'installation de la Loge.
– Si la flamme s'éteint avant la fin de l'illumination revenir vers le Vénérable en respectant le sens rituel. Le Vénérable rallumera le boutefeu à la veilleuse avant de vous le donner. Reprendre sa déambulation. Dans le bon sens bien sûr. C'est certes une perte de temps, mais la cohérence symbolique l'exige.
– En fin de parcours, éteindre le boutefeu avant de le redonner au Vénérable en tirant la mèche en arrière. Ne jamais éteindre la flamme entre deux doigts sous peine de ruiner sa paire de gants. Ne jamais éteindre la flamme en soufflant dessus, la symbolique ne s'en remettrait pas.