A très bientôt mes BAF, pour vous embrasser et vous le dire de vive voix.
tvfbb
Chaque trait de mon pinceau est l'aboutissement de l'énergie la plus profonde de mon cœur
Le Blog du Rite Français
A très bientôt mes BAF, pour vous embrasser et vous le dire de vive voix.
tvfbb
Quatre bonnes réponses !
P:. F:. ; O:. T:. ; B:. R:. ; N:. S:.
Bravo !
Il s'agissait de
Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat,
marquis de Condorcet
1743 - 1794
Mathématicien, philosophe, homme politique.
A 22 ans il publiait ses premiers travaux : Essai sur le calcul intégral
A 26 ans il était admis à l'Académie des Sciences
Il épousa Sophie de Grouchy (la sœur du futur maréchal) en 1786.
Député à l’Assemblée législative en 1791 puis à la Convention nationale en 1792.
Il combattit la peine de mort et l'esclavage et lutta pour l'égalité des droits.
Condamné à mort, il préfèra, comme Démosthène, choisir sa mort et se suicida
" Les amis de la vérité sont ceux qui la cherchent et non ceux qui se vantent de l'avoir trouvée. "
# 525
Une seule bonne réponse pour l'instant.
Voici quelques indices supplémentaires
J'ai toujours lutté pour le principe d'égalité... des états, des peuples, des hommes... et même des femmes !
J'ai très bien connu celui qui avait un point commun avec un grand personnage de l'antiquité... j'ai moi aussi un point commun avec ce dernier, mais ce n'est pas le même !
Ma femme Sophie était célèbre pour son intelligence et sa beauté.
Mes travaux m'ouvrirent la porte de sociétés prestigieuses.
Réponse par mail uniquement. Merci de ne donner qu'une réponse par mail.
# 524
L'énigme mise en ligne le 10 décembre dernier, reste à ce jour un mystère. Il est vrai que les charades à tiroirs ne sont pas faciles à résoudre. En attendant que l'un de nos lecteurs trouve la bonne réponse, voici une énigme beaucoup plus classique.
Bonne chance
Je dois mon éducation aux jésuites. Je suis connu et reconnu, comme un intellectuel.
A 22 ans je publiais un ouvrage majeur.
J'ai toujours lutté pour le principe d'égalité.
J'ai très bien connu celui qui avait un point commun avec un grand personnage de l'antiquité.
On a dit de moi que j'étais un franc-maçon.
D'autres ont assuré que je n'avais jamais été initié.
Certains n'hésitèrent pas à dire que j'étais un maçon sans tablier.
Qui croire ?
Pour ceux qui me connaissent, voilà un bien beau sujet de réflexion
N.B. Je crois me souvenir que j'aie utilisé le mot burlesque pour qualifier les pantomimes maçonniques.
Réponse par mail uniquement. Merci de ne donner qu'une réponse par mail.
# 523
Tenue de Table de la Saint-Jean d'Hiver
extraits d'un ancien rituel du Rite Français
Les Maçons célèbrent la fête de Saint Jean l’Evangéliste au solstice d’hiver, lorsque le soleil disparaît au dessous de l’horizon et que, dans son éclat, ne restent plus que de pâles et vagues lueurs, qui parviennent à peine à éclairer la terre
Le Vénérable :
Mes Frères, depuis que nous avons célébrés la saint Jean d’Eté, la Fête de Saint Jean le Baptiste, la Lumière s’est progressivement affaiblie. Insensiblement, pendant que nous nous trouvions dans l’euphorie des réalisations, les ténèbres ont envahi notre Temple, nos esprits, nos cœurs. Nos œuvres se sont détachées de nous. Nous les avons contemplées d’abord avec une légitime fierté, nous les avons admirés avec vanité, nous abusant sur leur portée. Nous avons perdu le sens du vrai. Tels les juifs qui se sont prosternés devant le Veau d’or, nous devînmes admiratifs de nos créations, souvent même nous avons incité les autres à en louer la grandeur alors qu’elles n’étaient que de petites pierres dans la construction du Temple.
Frères Surveillants, qu’est devenue le Lumière
Le Premier Surveillant :
Très Vénérable, ma colonne disparaît dans les ténèbres qu’aucune lumière ne perce.
Je cherche en vain mes ouvriers….
Auraient-ils, eux aussi, succombé à la tentation profane de dompter le monde, de le plier à leur égoïsme au lieu de s’intégrer dans l’universalité des êtres.
Le Second Surveillant :
Très Vénérable, la lune répand une lueur pâle sur ma colonne. Le soleil a disparu derrière l’horizon, ne nous faisant parvenir indirectement que quelques rayons.
Les Apprentis ne perçoivent plus que faiblement ce à quoi il doivent tendre. Ils restent cependant prêts au travail.
[...]
R:. L:. Trusatiles
Tenue de table de la Saint-Jean d'Hiver du 21 décembre 2012
[...]
Le Vénérable :
Frère Second Surveillant, nous venons de raviver la Lumière en nous.
Comment pouvons-nous la faire jaillir pour qu’elle éclaire notre Temple.
Le Second Surveillant :
Très Vénérable, nous avons découvert que la Lumière de l’Amour brille en tout homme. Mais l’homme ne peut la répandre s’il ne devient complètement lumière lui-même. Il doit faire sienne la parole de Bouddha : « Sois ta propre lampe ». Cette lumière lui fera découvrir son unité profonde de matière et d’esprit. Il prendra conscience aussi que son existence n’est pas une existence isolée mais participe de la substance même de l’univers.
Le Vénérable :
Frère Premier Surveillant, que pouvons-nous faire pour que plus de lumière encore éclaire notre Temple ?
Le Premier Surveillant :
Très Vénérable, nous avons découvert que le lumière de l’Amour brillant en l’homme n’est pas une flamme perpétuelle. Chaque instant qui passe la remet en question. Celui qui s’arrête à la concrétisation d’un seul idéal risque de s’égarer dans le dogmatisme et la stérilité.
Celui, au contraire, pour qui chaque réalisation appelle une nouvelle idéalisation, pour qui la mort est génératrice d’une vie nouvelle, celui-là poursuivra son ascension vers la connaissance.
Le Vénérable :
Frère Orateur, que pouvons-nous faire pour que toute la lumière se fasse dans notre Temple ?
L’Orateur :
Très Vénérable, notre Frère Goethe a résumé l’ascension vers la Lumière dans les mots : « Stirb und werde » : « Meurs et deviens ». En effet, la résurrection se fait toujours à partir d’un mort qui paraît définitive. Le nouveau devenir n’est pas étranger à cette mort nécessaire, il en est au contraire la conséquence pleine de problème.
Le « Stirb und werde » de Goethe exprime la Tradition qui nous relie au passé et à l’avenir.
Nous devons être les maillons solides de la Tradition symbolisée par notre Chaîne d’Union.
(Musique)
Le Vénérable :
A ce moment de l’année, seule la Lumière de l’Esprit brille dans les ténèbres. Cette Lumière de l’Esprit est faite d’Amour et d’Espoir
Se répandant sur les êtres et les choses, elle génère la Vie. La Saint Jean d’Hiver, la fête de l’Evangéliste apporte la vision d’une Vie nouvelle, d’un renouveau de la Lumière.
Photo :
V:. M:. Ph:. F:.
Source :
Le blog de MONTALEAU
où vous pourrez trouver le texte intégral
# 522
Très Vénérable
Adresse à un nouveau Vénérable
Il est d’usage à Trusatiles que l’Orateur fasse une adresse au nouveau Maître de la Loge. Je me conforme volontiers et avec plaisir à cette coutume, mais j’ai choisi de transformer cet exercice, un peu académique, en un morceau d’architecture sur quelques aspects de la fonction de Vénérable, d’où le titre de ce travail, qui reprend l’expression d’usage, Très Vénérable, quand on s’adresse au Maître de la Loge.
Selon le manuel édité par notre Ordre sur ce sujet, le Vénérable Maître doit être, dans l’exercice de sa fonction, à la fois un manager, un DRH, un agent-comptable, pour employer des mots du monde profane.
Bref, un gestionnaire comme n’importe quel responsable de n’importe quelle association.
Mais, une Loge maçonnique, j’entends par là le groupe d’hommes qui la compose, est-elle une association comme les autres ? Sachant que ses membres s’adonnent à une pratique particulière, vous en conviendrez, celle de la Franc-Maçonnerie.
Il y a un peu plus de deux ans, à cette même place, je vous présentais un travail sur la définition de la Franc-Maçonnerie. La définition proposée en conclusion ce soir là n’avait rien de révolutionnaire et correspond à ce que nous pouvons lire aujourd’hui, sous la plume des maçonnologues patentés et autres éminents Docteur és maçonnologie.
A savoir :
La Franc-Maçonnerie est une société traditionnelle initiatique fondée sur des mythes et qui pratique des rites en utilisant des symboles.
Reprenant cette définition, le regretté Frère Bruno Etienne, maçon-nologue reconnu, précisait le pourquoi de cette société :
C’est un Ordre séculier proposant un système hiérarchisé de règles dont la finalité est la libération de l’Homme par l’initiation et le voyage intérieur qui permet la connaissance de soi et la maîtrise de son ego.
Il ajoutait en outre :
C’est d’ailleurs tout le sens de l’expression Tailler la Pierre brute.
Après de tels propos, nous sommes bien obligés de constater, notre modestie dut elle en souffrir, qu’une Loge est un peu plus qu’une sympathique association de peintres amateurs ou qu’une amicale de joyeux boulistes.
Prendre la responsabilité d’une Loge, c’est bien sûr assumer les fonctions d’un dirigeant qui doit organiser, animer, surveiller et contrôler, comme le dit si bien le manuel dont je vous parlais au début.
Mais, le fait d’utiliser des mots comme initiatique, mythes, rites, symboles, sous entend un autre aspect de la fonction.
C’est pourquoi, ce soir, je voudrais vous présenter cette autre dimension, en me limitant toutefois à deux points qui me paraissent fondamentaux.
I – Une histoire de communauté
En 1776, outre atlantique, treize colonies luttent pour se libérer de la tutelle de leurs colonisateurs. Le 4 juillet de la même année, ces treize colonies disparates, mais animées de la même volonté, se fondent en une seule nation et déclarent leur indépendance.
Les Etats-Unis d’Amérique venaient de naître.
Il fallut un drapeau, un hymne, un sceau et sur celui-ci une devise.
Pour devise, la jeune nation choisit une citation latine extraite des Confessions de Saint-Augustin, trois mots par lesquels l’évêque d’Hippone définissait… le lien fraternel, l’amitié.
E pluribus unum
De plusieurs ne faire qu’un
J’ai choisi cet exemple car il me permet d’illustrer un moment important que nous vivons à chaque Tenue.
A l’état naturel, les membres de la Loge sont dispersés dans la nature. La Loge est alors un ensemble flou dont chaque élément mène sa propre vie, plus ou moins solitaire, avec ses expériences, ses joies, ses peines, dans le monde, hors du Temple.
La Loge n’a pas alors d’existence matérielle, elle ne vit pas réellement.
Pour qu’elle vive, il faut que quelqu’un, rappelle ses membres et les rassemble.
Un seul d’entre nous a ce pouvoir, le Maître de la Loge.
Par la volonté du Vénérable Maître, une fois par mois, les membres de la Loge se retrouvent dans le Temple. Ils forment une assemblée disparate, hétérogène, simple juxtaposition d’hommes aux personnalités diverses.
Ils attendent silencieux, dans la pénombre, celui qui les a réunis.
Le Vénérable Maître fait son entrée. Il prend place à sa chaire. Il est debout, à l’Orient, face à l’Occident.
De son maillet, il frappe un coup.
Un coup, comme le faisait « Sucellus », ce dieu gallo-romain dit le « Bon frappeur », qui frappait le sol gelé à la fin de l’hiver pour annoncer le retour du soleil et du printemps. Ce premier coup de maillet, repris en écho par les deux surveillants, renouvelle la vibration primordiale qui crée le monde.
Toute la Loge est attentive et attend les premiers mots du VM.
Il en prononce deux :
En Loge, mes Frères
Deux mots essentiels, deux mots fondateurs, comme une formule magique.
En Loge, les positions sociales s’estompent,
En Loge, les règles du monde profane s’effacent,
En Loge, les métaux disparaissent,
En Loge, deux mots pour convertir le pluriel en un, transformer une simple assemblée en une vraie Communauté.
Rassembler dans une seule communauté, telle est la première fonction symbolique du Vénérable,
C’est celle du berger, du bon pasteur. Celui qui a le pouvoir de rappeler autour de lui les Frères, même ceux qui se sont trop éloignés au risque de se perdre et de les guider vers la communauté du nom de Trusatiles, communauté qu’il fait renaître, qu’il refonde chaque mois d’un coup de maillet et d’une formule symbolique.
Un coup de maillet, deux mots, de plusieurs nous ne faisons plus qu’un.
Mais il manque quelque chose.
Pour que je puisse, au sein de cette communauté, appeler Frère celui qui ne porte pas mon nom, il faut un lien plus fort que celui du sang.
à suivre...
# 520
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